Lutte contre le charançon du pin blanc
- Lutte contre le charançon
- Échantillonnage pour l'évaluation des taux d'infestation par le charançon
- Évaluation des risques
- Méthodes de lutte sylvicole
- Choix judicieux de l'emplacement de la plantation
- Résistance aux attaques
- Fertilisation et attaque des charançons
Résistance aux attaques
L'aptitude d'un arbre de résister aux attaques du charançon peut être évaluée en comparant l'intensité des attaques subies par différents génotypes candidats et leur tolérance aux attaques (c.-à-d., la capacité des arbres de se rétablir sans présenter de séquelles ou en affichant seulement des défauts légers). En collaboration avec le ministère des Forêts de la Colombie-Britannique, des chercheurs ont identifié un certain nombre de provenances, de familles et de sujets résistants. La société B.C. Research Inc. a entrepris la propagation en masse de ces génotypes sur une base commerciale. Des essais de sélection similaires sont en cours au Québec.
Les mécanismes de résistance suivants font actuellement l'objet d'études :
- Variation de la composition chimique des substances phagostimulantes et antiappétantes dans l'écorce;
- Variation de la densité des canaux résinifères;
- Variation des propriétés physiques et chimiques de la résine;
- Production de résine traumatique;
- Capacité de l'arbre d'inhiber la physiologie reproductive du charançon (Leal et collab., 1997, Trudel et collab., 1998, Sahota et collab., 1998).
Ces caractéristiques varient au cours de la saison en fonction de la phénologie des arbres-hôtes (Hulme, 1995), et d'une région ou d'un site à l'autre. Il est important de planter des arbres résistants de plusieurs génotypes différents de manière à réduire le risque que le charançon parvienne à déjouer les mécanismes de résistance des arbres-hôtes.
Statut du projet
- En cours