Lutte contre le charançon du pin blanc
- Lutte contre le charançon
- Échantillonnage pour l'évaluation des taux d'infestation par le charançon
- Évaluation des risques
- Méthodes de lutte sylvicole
- Choix judicieux de l'emplacement de la plantation
- Résistance aux attaques
- Fertilisation et attaque des charançons
Lutte contre le charançon
Le système de lutte antiparasitaire intégrée est l'approche recommandée pour la répression du charançon du pin blanc, Pissodes strobi (Peck) (Alfaro et coll. 1995). L'efficacité de cette approche repose sur l'application conjointe de plusieurs méthodes compatibles qui, si elles étaient utilisées seules, ne donneraient que des résultats partiellement satisfaisants. Cette approche privilégie le recours à l'évaluation des risques, à la lutte sylvicole, à la résistance génétique et à la lutte directe. En Colombie-Britannique, l'efficacité relative de ces options de lutte peut être évaluée au moyen du système d'aide à la décision SWAT (abréviation de« Spruce Weevil ATtack »). Il convient d'aménager les plantations en favorisant des densités élevées (espacement de 2,5 m ou moins) et de conserver des arbres d'ombrage. Il est recommandé de planter les épinettes parmi d'autres essences appropriées, en particulier dans les zones à risque élevé. Les coupes d'éclaircie et le débroussaillage doivent être retardés le plus longtemps possible. On utilisera également de préférence des arbres résistants (Alfaro 1996) toujours en association avec du matériel susceptible. Lorsque la chose est économiquement réalisable, il est également recommandé d'élaguer les cimes multiples de manière à ne conserver qu'une seule flèche terminale.
Effets du charançon sur le rendement des plantations d'épinette de Sitka peu, moyennement et hautement vulnérables. Simulations exécutées avec une densité de 2 500 tiges/ha et un indice de qualité stationnelle de 25.
Statut du projet
- En cours