Lutte contre le charançon du pin blanc

• Lutte contre le charançon
• Échantillonnage pour l'évaluation des taux d'infestation par le charançon
• Évaluation des risques
• Méthodes de lutte sylvicole
• Choix judicieux de l'emplacement de la plantation
• Résistance aux attaques
• Fertilisation et attaque des charançons

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Échantillonnage pour l'évaluation des taux d'infestation par le charançon

Au fil des ans, les chercheurs ont mis au point plusieurs systèmes d'échantillonnage en vue d'évaluer les taux d'infestation par le charançon. Une technique d'échantillonnage applicable à l'épicéa commun au Québec a été décrite par Archambault et collab. (1993)

Pour une évaluation rapide, il est recommandé de recourir à un plan d'échantillonnage séquentiel. Ce système, décrit par Alfaro (1995), permet de déterminer rapidement si le taux d'infestation dans un peuplement est faible (=20 %). Ce système exige l'examen d'un nombre maximal de 60 arbres sélectionnés au hasard, dans l'ordre séquentiel précis où ceux-ci ont été choisis.

Application sur le terrain du plan d'échantillonnage séquentiel 

Un des principaux inconvénients liés à l'application du plan d'échantillonnage séquentiel en foresterie réside dans le fait qu'il faut échantillonner les arbres au hasard selon l'ordre précis dans lequel ceux-ci ont été choisis. Cette exigence oblige les échantillonneurs à effectuer des trajets désordonnés dans le peuplement, ce qui va à l'encontre des principes d'efficacité les plus élémentaires. Pour pallier cet inconvénient, la méthode de rechange suivante est recommandée. En voici les principales étapes : en laboratoire, diviser la superficie du peuplement en quadrats en utilisant une grille de coordonnées X et Y (p. ex., une grille de 10 m ? 10 m). Ensuite, à l'aide d'une table de nombres aléatoires ou d'un progiciel, sélectionner au hasard 60 coordonnées X et Y dans le peuplement, en notant l'ordre séquentiel dans lequel ces coordonnées ont été choisies (c.-à-d., 1 à 60), puis scinder la liste de coordonnées en deux groupes numérotés de 1 à 30 et de 31 à 60. Sur le terrain, rechercher les dommages caractéristiques d'une infestation par le charançon sur l'arbre situé le plus près de chaque paire de coordonnées X et Y du premier groupe en parcourant le peuplement de la manière la plus efficiente possible. Une fois l'échantillonnage du premier groupe terminé, reporter sur le diagramme d'évaluation du taux d'infestation le nombre cumulé d'arbres attaqués, en respectant l'ordre dans lequel les coordonnées ont été sélectionnées. 

Si l'une ou l'autre des lignes de décision sont dépassées, cesser l'échantillonnage et coter le peuplement comme étant légèrement ou gravement infesté, selon le cas. Si, après examen des 30 premiers échantillons, le nombre cumulé d'arbres infestés est encore compris dans la zone d'infestation modérée, inspecter les 30 arbres du deuxième groupe en veillant à patrouiller le peuplement de la façon la plus efficiente possible. Reporter les résultats obtenus sur le diagramme. Ici encore, il est essentiel de respecter l'ordre dans lequel les coordonnées ont été sélectionnées. 

Cette méthode de classification des peuplements à des fins de traitements éventuels permet de réaliser des économies de temps et d'argent substantielles. 

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