Sélection des épinettes en fonction de leur résistance au charançon du pin blanc
- Description du projet
- Distribution du P. strobi en Amérique du Nord
- Variabilité génétique parmi les populations canadiennes du charançon du pin blanc
- Aire de répartition de l'épinette de Sitka
- Sources des arbres criblés en fonction de leur résistance dans l'Ouest de l'Amérique du Nord
- Essais de criblage en fonction de la résistance au charançon du pin blanc
- Essai de criblage en masse pour la résistance (plantation de Jordan River)
- Essais « fantômes » : des études avec des insectes en cage ont permis d'élucider les stratégies d'accouplement du charançon
- Étude des mécanismes de défense des plantes par induction de lésions artificielles
- Relations insecte - plante
- Les arbres résistants au charançon sont-ils résistants à d’autres insectes?
- Conclusions
- Références choisies
Étude des mécanismes de défense des plantes par induction de lésions artificielles
David Brescia, Elizabeth Tomlin, Kornelia Lewis et René Alfaro (absent sur la photo) ont infligé artificiellement des lésions à des épinettes afin d'étudier leur production de résine traumatique. De nombreuses espèces de conifères produisent de la résine traumatique pour se défendre contre les insectes et agents phytopathogènes envahissants.
Induction de lésions artificielles
Chez les arbres à qui des lésions artificielles avaient été infligées, le cambium a produit un anneau de canaux de résine traumatique (CRT) qui sont visibles dans le xylème. Cette technique a depuis été utilisée à l'University of British Columbia pour le criblage des génotypes nordiques d'épinette en fonction de leur résistance au charançon. Lesley Manning, du Centre de foresterie du Pacifique, était responsable des services de microscopie pour cet aspect du projet.
Elizabeth Tomlin, John Borden et des collègues de la Simon Fraser University ont étudié la chimie de la résine traumatique produite par les arbres attaqués par le charançon. La résine traumatique est plus riche en monoterpènes que la résine ordinaire. Elle est par conséquent plus liquide et plus susceptible d'inonder les galeries forées par les larves de charançon. La photographie montre Cheryl Horvath (étudiante coop de l'UVic) travaillant avec John Borden, de la Simon Fraser University.
Statut du projet
- En cours