Sélection des épinettes en fonction de leur résistance au charançon du pin blanc
- Description du projet
- Distribution du P. strobi en Amérique du Nord
- Variabilité génétique parmi les populations canadiennes du charançon du pin blanc
- Aire de répartition de l'épinette de Sitka
- Sources des arbres criblés en fonction de leur résistance dans l'Ouest de l'Amérique du Nord
- Essais de criblage en fonction de la résistance au charançon du pin blanc
- Essai de criblage en masse pour la résistance (plantation de Jordan River)
- Essais « fantômes » : des études avec des insectes en cage ont permis d'élucider les stratégies d'accouplement du charançon
- Étude des mécanismes de défense des plantes par induction de lésions artificielles
- Relations insecte - plante
- Les arbres résistants au charançon sont-ils résistants à d’autres insectes?
- Conclusions
- Références choisies
Essais « fantômes » : des études avec des insectes en cage ont permis d'élucider les stratégies d'accouplement du charançon
Kornelia Lewis, Yousry El-Kassaby et René Alfaro ont démontré que le charançon du pin blanc peut vivre plus d'un an et que les femelles peuvent pondre des œufs fertiles au cours de la deuxième année, sans avoir à s'accoupler une deuxième fois. Les femelles étaient capables de conserver durant toute la période d'hibernation les spermatozoïdes des mâles avec lesquels elles s'étaient accouplées. Les femelles qui se sont accouplées uniquement durant leur première année de vie peuvent donc provoquer une infestation au cours de la deuxième année sans la participation des mâles. Le risque d'infestation est donc d'autant plus élevé.
Des études de paternité à l'aide de marqueurs moléculaires microsatellites ont révélé que la progéniture produite au cours de la deuxième année par des femelles fécondées uniquement au cours de la première année était souvent issue de plus d'un mâle. Ces mécanismes contribuent à maintenir un haut niveau de diversité génétique chez cette espèce.
Statut du projet
- En cours