Sélection des épinettes en fonction de leur résistance au charançon du pin blanc


Essais « fantômes » : des études avec des insectes en cage ont permis d'élucider les stratégies d'accouplement du charançon

Études avec des insectes en cage

Kornelia Lewis, Yousry El-Kassaby et René Alfaro ont démontré que le charançon du pin blanc peut vivre plus d'un an et que les femelles peuvent pondre des œufs fertiles au cours de la deuxième année, sans avoir à s'accoupler une deuxième fois. Les femelles étaient capables de conserver durant toute la période d'hibernation les spermatozoïdes des mâles avec lesquels elles s'étaient accouplées. Les femelles qui se sont accouplées uniquement durant leur première année de vie peuvent donc provoquer une infestation au cours de la deuxième année sans la participation des mâles. Le risque d'infestation est donc d'autant plus élevé.

Des études de paternité à l'aide de marqueurs moléculaires microsatellites ont révélé que la progéniture produite au cours de la deuxième année par des femelles fécondées uniquement au cours de la première année était souvent issue de plus d'un mâle. Ces mécanismes contribuent à maintenir un haut niveau de diversité génétique chez cette espèce.


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