Publications du Service canadien des forêts
Seasonal fire effects on mixed-conifer forest structure and ponderosa pine resin properties
Année : 2006
Disponible au : Centre de foresterie du Pacifique
Numéro de catalogue : 40822
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1139/X05-212
† Ce site peut exiger des frais.
Résumé
Cet article examine les effets d’un brûlage de restauration au printemps ou à l’automne dans une forêt ancienne mélangée composée de conifères et de pin ponderosa (Pinus ponderosa Dougl. ex P. & C. Laws.) dans le sud de l’Oregon. Les variables mesurées incluent : la quantité de combustibles, des indices de structure de la forêt, la mortalité parmi les gros pins ponderosa et la production de résine comme mécanisme de défense des pins. Un an après le traitement, la réduction des quantités de combustibles et les changements dans les paramètres de la structure de la forêt indiquaient que le brûlage permettait d’atteindre les objectifs de restauration et qu’il était un peu plus efficace à l’automne qu’au printemps. Cependant, la mortalité chez les pins présents avant la colonisation était significativement plus élevée lorsque le brûlage avait lieu à l’automne plutôt qu’au printemps et plus élevée dans les deux cas que dans les parcelles témoins non brûlées. Les scolytes (Coléoptères : Scolytidae) étaient des causes importantes de mortalité pendant les deux années qui ont suivi le brûlage. Les réactions de défense impliquant la production de résine (pression et écoulement) étaient variables pendant les deux années qui ont suivi le brûlage mais n’ont montré aucun indice de diminution chez les arbres brûlés. Au contraire, les mécanismes de défense impliquant la production de résine étaient significativement plus importants chez les arbres brûlés que chez les arbres témoins à plusieurs dates où des mesures ont été prises. Bien qu’une augmentation des attaques de scolytes ait déjà été rapportée à la suite d’un feu, il y a eu beaucoup moins d’études sur la production de résine en réaction au feu. Ces résultats indiquent que les modèles actuels d’interaction entre les scolytes et leurs hôtes n’expliquent pas correctement les effets du brûlage dirigé dans les forêts de pin ponderosa