Publications du Service canadien des forêts

Density has more influence than drought on spruce budworm (Choristoneura fumiferana) performance under outbreak conditions. 2019. Moise, E.R.D.; Lavigne, M.B.; Johns, R.C. Forest Ecology and Management 433: 170-175.

Année : 2019

Disponible au : Centre de foresterie de l'Atlantique

Numéro de catalogue : 39640

La langue : Anglais

Disponibilité : PDF (télécharger)

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Résumé en langage clair et simple

Les épidémies d’insectes ravageurs forestiers coïncident souvent avec des épisodes de sécheresse; on s’attend à ce que la fréquence et l’intensité de ces épisodes augmentent en réponse aux changements climatiques. Toutefois, à mesure que les populations d’insectes approchent de leur maximum, les conséquences de l’encombrement et de la concurrence peuvent l’emporter sur les avantages du stress hydrique chez l’hôte. L’objectif de notre étude était de mesurer la défoliation et les réponses de performance des insectes aux effets interactifs de la sécheresse et de la densité de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (Choristoneura fumiferana). Pour tester ces interactions, nous avons établi une expérience de manipulation sur le terrain dans un peuplement de sapins baumiers en utilisant une combinaison d’abris contre la sécheresse et d’insectes en cage à manches à trois densités différentes : 25, 50 ou 100 individus. Nous avons observé que la défoliation des pousses d’un an, mais pas des pousses de l’année en cours, augmentait en réponse à des densités d’insectes plus élevées. Deuxièmement, la densité a eu un effet significatif sur l’état corporel et sur la survie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, la nature des conséquences pour cette dernière étant très spécifique au sexe. Étonnamment, la sécheresse n’a eu que très peu d’effet sur les paramètres mesurés, peut-être en raison d’un décalage temporel entre le développement de la tordeuse des bourgeons et la manifestation des symptômes de sécheresse chez les arbres hôtes. Dans l’ensemble, nos résultats montrent que dans une vaste gamme de densités d’éclosion, l’exclusion de la pluie n’a eu qu’un impact très mineur. Par conséquent, nous prévoyons qu’à mesure que les populations d’insectes nuisibles approchent du pic de l’infestation, l’influence de la densité sur l’alimentation et la performance des insectes l’emportera sur l’impact du stress causé par la sécheresse.