Publications du Service canadien des forêts
Quickflow response to forest harvesting and recovery in a northern hardwood forest landscape. 2018. Buttle, J.M.; Webster, K.L.; Hazlett, P.W.; Jeffries, D.S. Hydrological Processes: https://doi.org/10.1002/hyp.13310.
Année : 2018
Disponible au : Centre de foresterie des Grands Lacs
Numéro de catalogue : 39416
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1002/hyp.13310
† Ce site peut exiger des frais.
Résumé en langage clair et simple
Souvent, l’exploitation forestière augmente le volume des eaux captées rapidement acheminées vers le chenal de cours d’eau (« écoulement rapide »), ce qui peut avoir une influence sur les déplacements de sédiments et de produits chimiques. La présente étude présente 31 ans d’observation de l’écoulement rapides des eaux captées sur des sites exploités (coupe à blanc, exploitation sélective, exploitation progressive) et des sites de contrôle (non exploités) sur le site expérimental de récolte du bassin des lacs Turkey. La capacité de stockage de l’eau de la zone racinaire a indiqué une rupture dans le régime hydrologique, occasionnée par l’exploitation forestière et la régénération qui la suit. Il a été démontré que les coupes à blanc étaient suivies d’une réduction de la capacité de stockage de l’eau de la zone racinaire, puis d’une hausse jusqu’à atteindre les valeurs antérieures au bûcheronnage. Avant le bûcheronnage, on n’a remarqué aucune augmentation significative de l’écoulement rapide avec un niveau de précipitations en-dessous de 35 à 45 mm. En revanche, on a observé une forte corrélation entre l’écoulement rapide et les précipitations en dessous de ce seuil après le bûcheronnage pour tous les types d’exploitation. Par rapport aux autres types d’exploitation, les coupes à blanc ont augmenté le nombre d’événements d’écoulement rapide pour toute la période suivant le bûcheronnage pour une période de 9 ans. Néanmoins, les données ne permettaient pas d’affirmer avec certitude l’existence de différences entre les différents types d’exploitation en matière de profondeur de l’écoulement rapide provenant de la captation des eaux pendant la période végétative. Nos travaux laissent penser que les changements du seuil de corrélation entre l’écoulement rapide et le niveau des précipitations, ainsi que la connaissance des processus physiques sous-jacents, sont utiles à l’évaluation des réactions hydrologiques à l’exploitation forestière.