Publications du Service canadien des forêts

Genetic and genomic evidence of niche partitioning and adaptive radiation in mountain pine beetle fungal symbionts. 2017. Alayon, D.I.O., Tsui, C.K.M.; Feau, N.; Capron, A.; Dhillon, B.; Zhang, Y.; Alamouti, S.M.; Boone, C.K.; Carroll, A.L.; Cooke, J.E.K.; Roe, A.D.; Sperling, F.A.H.; Hamelin, R.C. Molecular Ecology 26(7): 2077-2091.

Année : 2017

Disponible au : Centre de foresterie des Grands Lacs

Numéro de catalogue : 39093

La langue : Anglais

Disponibilité : PDF (demande par courriel)

Disponible sur le site Web de la revue ou du journal.
DOI : 10.1111/mec.14074

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Résumé en langage clair et simple

Les scolytes forment des associations symbiotiques multipartites avec les champignons du bleuissement (Ophiostomatales, Ascomycota). Ces symbiotes fongiques jouent un rôle important au cours du cycle de vie des scolytes en leur fournissant des suppléments nutritionnels, en affaiblissant les défenses de l’arbre et en modifiant les tissus de l’hôte pour favoriser l’incubation. Le maintien de symbioses multipartites stables avec des symbiotes en apparence moins concurrents dans des habitats similaires présente un intérêt fondamental sur le plan de l’écologie et de l’évolution. Nous avons mis à l’essai l’hypothèse selon laquelle la coexistence de trois espèces fongiques associées au dendroctone du pin ponderosa est le résultat de la séparation des niches et de la radiation adaptative à l’aide de génotypage SNP associé à une analyse de l’association génotype-environnement et de la caractérisation phénotypique du taux de croissance en fonction de la température. Nous avons constaté que la variation génétique et la structure de la population pour chaque espèce s’expliquent le mieux par des variables spatiales et environnementales. Notre étude souligne des caractéristiques phénotypiques et génotypiques uniques dans ces symbiotes qui concordent avec notre hypothèse. En maintenant cette relation multipartite, les scolytes sont plus susceptibles de profiter des avantages offerts par les champignons et réduisent le risque de devenir aposymbiotiques. La complémentarité des espèces pourrait faciliter la colonisation de nouveaux habitats et la survie dans des conditions défavorables.