Publications du Service canadien des forêts
Does intensified boreal forest harvesting impact soil microbial community structure and function? 2017. Smenderovac, E.E. Webster, K.; Caspersen, J.; Morris, D.; Hazlett, P.; Basiliko, N. Canadian Journal of Forest Research 47(7):916-925.
Année : 2017
Disponible au : Centre de foresterie des Grands Lacs
Numéro de catalogue : 38830
La langue : Anglais
Disponibilité au SCF : PDF (demande par courriel)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1139/cjfr-2016-0468
† Ce site peut exiger des frais.
Résumé en langage clair et simple
La récolte intensive de biomasse dans les forêts nordiques pourrait avoir un impact négatif sur les sols. Cette étude a
mesuré la structure et le fonctionnement des communautés microbiennes pour évaluer les impacts de la récolte intensive de
biomasse sur le sol d’une forêt aménagée de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) dans le nord de l’Ontario, au Canada. Nous avons
comparé des peuplements témoins non récoltés et des parcelles de référence dominées par des forêts matures régénérées par le
feu aquatre intensités de récolte par coupe a
blanc : récolte des troncs seulement, récolte par arbres entiers, récolte par arbres
entiers avec enlèvement des souches, et récolte par arbres entiers avec enlèvement des souches et coupe ala cisaille pour éliminer toute la matière organique sur le sol et une grande partie de la matière organique sous la surface du sol. Nous avons aussi étudié une station forestière adjacente ayant récemment brûlé, représentative d’une perturbation naturelle fréquente dans la région. Au cours des deux premières années qui ont suivi la récolte, nous avons détecté des différences significatives dans la structure des communautés et la dégradation de plusieurs composés carbonés entre les stations non récoltées et l’ensemble des stations récoltées, mais peu de différences dans les communautés entre les différentes intensités de récolte. Les communautés présentes dans la station brûlée n’étaient pas comparables a
celles des stations récoltées. Ce résultat indique qu’initialement, la
coupe ablanc ne serait pas une perturbation écologiquement comparable au feu, bien que cette conclusion soit basée sur une seule station brûlée. Au cours des deux années suivant la récolte, qui correspondent a
une période importante pour
l’établissement des semis dans les systèmes forestiers aménagés, il semble que l’intensification de la récolte n’accentue pas
davantage la perturbation de la structure et du fonctionnement des communautés microbiennes au-dela` des impacts liés aux
pratiques forestières courantes.