Publications du Service canadien des forêts
Landscape-level Wolf space use is correlated with prey abundance, ease of mobility, and the distribution of prey habitat. 2017. Kittle, A.M.; Anderson, M.; Avgar, T.; Baker, J.A.; Brown, G.S.; Hagens, J.;Iwachewski, E.; Moffat, S.; Mosser, A.; Patterson, B.R.; Reid, D.E.B.; Rodgers, A.R.; Shuter, J.; Street, G.M.; Thompson, I.D.;Venen, L.M.V.; Fryxell, J.M. Ecosphere 8(4): art. no. e01783.
Année : 2017
Disponible au : Centre de foresterie des Grands Lacs
Numéro de catalogue : 38520
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (télécharger)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1002/ecs2.1783
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Résumé en langage clair et simple
L’utilisation spatiale par le prédateur influence la dynamique de l’écosystème, et l’un des principaux objectifs présumés d’un prédateur en recherche de nourriture est d’optimiser le taux de rencontre avec la proie. Cela est possible en utilisant de façon disproportionnée des zones a forte densité de proies, ou lorsque les proies se déplacent et sont par conséquent difficiles à localiser, en utilisant des parcelles dotées des ressources préférées de leur proie. Une troisième stratégie potentiellement complémentaire est d’accroître la mobilité en utilisant des caractéristiques linéaires comme des routes ou des rivières gelées. Dans ce cas, nous avons eu recours à de nouvelles distributions de l’utilisation de prédateurs à l’échelle de la population (appelées « distributions localisées de densité ») dans un système composé d’un prédateur unique (le loup) et de deux proies (l’orignal et le caribou) afin d’évaluer ces hypothèses d’utilisation spatiale. L’étude a été menée dans des sections contrastées d’une vaste zone de forêt boréale au nord de l’Ontario, au Canada, en utilisant un gradient spatial de perturbations anthropiques et de densités de prédateurs et de proies. Selon nos résultats, les loups ont constamment utilisé les peuplements forestiers recherchés par l’orignal, leur principale proie dans cette partie de l’Ontario. L’utilisation directe des zones riches en proies a également été importante, mais restreinte aux lieux à forte densité locale d’orignaux, alors que l’utilisation de caractéristiques linéaires a été importante là où la densité locale d’orignaux était plus faible. Ces comportements suggèrent que les décisions du loup visant la recherche de nourriture, bien que constamment influencées par les parcelles dotées de ressources de nourriture des proies ancrées sur le plan spatial, étaient également déterminées par les conditions écologiques locales, en particulier la densité de proies. Les loups semblaient se trouver dans des zones riches en proies lorsque la densité régionale des proies recherchées dépassait un seuil où cela devient avantageux, alors qu’ils utilisaient de façon disproportionnée les caractéristiques linéaires qui favorisaient le déplacement lorsque la faible densité de proies rendait le suivi direct de la distribution des proies inutile.