Publications du Service canadien des forêts

The spatially varying influence of humans on fire probability in North America. 2016. Parisien. M.-A.; Miller, C.; Parks, S.A.; DeLancey, E.R.; Robinne, F.-N.; Flannigan, M.D. Environmental Research Letters 11(7):075005.

Année : 2016

Disponible au : Centre de foresterie du Nord

Numéro de catalogue : 37073

La langue : Anglais

Disponibilité : PDF (télécharger)

Disponible sur le site Web de la revue ou du journal.
DOI : 10.1088/1748-9326/11/7/075005

† Ce site peut exiger des frais.

Sélectionner

Résumé en langage clair et simple

Afin de prévoir les feux de friches dans l’avenir ainsi que de s’adapter aux changements climatiques et d’atténuer leurs répercussions dans les zones vulnérables aux feux, il importe de comprendre l’incidence des humains sur les activités du feu. La présente étude examine le lien entre les feux de friches et les humains dans l’ensemble du Canada et des États-Unis entre 1984 et 2014. Elle crée des modèles statistiques qui tiennent compte des répercussions du climat, du type de terrain, de la quantité de matières combustibles, des éclairs ainsi que de diverses façons de mesurer l’incidence des humains, comme la densité de la population et la distance moyenne jusqu’aux routes. L’analyse montre que l’importance des facteurs varie d’une partie à l’autre du continent, mais que le climat et l’incidence des humains étaient les facteurs les plus importants dans toutes les régions. L’activité humaine a diminué l’activité du feu dans presque toutes les régions, sauf celles très éloignées où il y a peu d’influence humaine et où l’activité du feu est également faible. L’incidence des humains est mixte : d’une part, ils causent par inadvertance des feux de forêt mais, d’autre part, ils combattent également les feux de friches et coupent des arbres, ce qui évite des feux. L’étude a permis de constater que, de nos jours, il y a peu de régimes de feux complètement naturels au Canada et aux États-Unis. L’étude n’est qu’un élément de base pour comprendre l’incidence des humains sur les feux de friches, ce qui doit être pris en compte dans la prévision des risques de feu.