Publications du Service canadien des forêts
Hydrological controls on deep burning in a northern forested peatland. 2015. Lukenbach, M.C.; Hokanson, K.J.; Moore, P.A.; Devito, K.J.; Kettridge, N.; Thompson, D.K.; Wotton, B.M.; Petrone, R.M.; Waddington, J.M. Hydrological Processes 29(18):4114-4124.
Année : 2015
Disponible au : Centre de foresterie du Nord
Numéro de catalogue : 35972
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1002/hyp.10440
† Ce site peut exiger des frais.
Résumé en langage clair et simple
Les feux de tourbe font l’objet d’une attention internationale parce qu’ils sont difficiles à contrôler et que les polluants qu’ils libèrent ont de lourdes conséquences sur la santé. Les tourbières des plaines boréales sont particulièrement vulnérables aux incendies. Afin de mieux comprendre la façon dont les processus hydrologiques influent sur l’ampleur de la combustion au moment d’un feu dans les tourbières boréales, nous avons analysé la combustion excessive de la tourbe dans le feu du complexe Utikuma, en Alberta, en 2011. Nous avons observé une combustion extrêmement profonde, soit de 50 cm ou plus, à la frontière entre la tourbière et la forêt environnante, alors que celle de la tourbe se limitait à 10 cm au centre de la tourbière. Nous avons constaté que la densité de la tourbe ajoutée à l’incapacité de cette dernière à retenir l’eau durant les périodes de sécheresse (souvent des signes avant-coureurs de gros feux de forêt), donnaient lieu à une combustion profonde à la limite entre la tourbière et la forêt. Nous avons estimé que 80 p. 100 des émissions de carbone de la tourbière au cours de cet incendie provenaient en fait de la lisière entre la tourbière et la forêt. Nos conclusions laissent entendre que la lisière entre la tourbière et la forêt constitue un « point chaud » unique pour la perte de carbone qui pourrait être sous-estimé si la profondeur de la combustion n’est mesurée qu’au centre des tourbières.