Publications du Service canadien des forêts

Environmental fate and exposure: neonicotinoids and fipronil. 2015. Bonmatin, J.-M.; Gioro, C.; Girolami, V.; Goulson, D.; Kreutzweiser, D.P.; Krupke, C.; Liess, M.; Long, E.; Marzaro, M.; Mitchell, E.A.D.; Noome, D.A.; Simon-Delso, N.; Tapparo, A. Environmental Science and Pollution Research 22:35-67

Année : 2015

Disponible au : Centre de foresterie des Grands Lacs

Numéro de catalogue : 35637

La langue : Anglais

Disponibilité : PDF (demande par courriel)

Disponible sur le site Web de la revue ou du journal.
DOI : 10.1007/s11356-014-3332-7

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Résumé en langage clair et simple

Cet article fait partie de la série d’articles traitant de l’évaluation mondiale intégrée (EMI) des pesticides systémiques publiés dans la revue Environmental Science and Pollution Research. L’EMI est une revue de littérature détaillée et une synthèse des risques environnementaux associés à l’utilisation des insecticides systémiques, des néonicotinoïdes et du Fipronil. David Kreutzweiser est chercheur scientifique auprès du Service canadien des forêts (SCF) de Ressources naturelles Canada (RNCan), un des participants à l’EMI et l’un des auteurs de cette série d’articles. Cet article décrit le comportement environnemental de ces insecticides systémiques. La synthèse indique que des néonicotinoïdes en particulier se retrouvent dans de nombreux milieux environnementaux (p. ex., la poussière, les sols, l’eau, les plantes, le pollen et le nectar) et qu’ils persistent souvent pendant des mois ou des années, particulièrement dans les zones agricoles. La grande variété des voies d’exposition, jumelée à la nature systémique et persistante de ces insecticides, augmente la probabilité qu’il y ait des effets environnementaux sur les pollinisateurs, les invertébrés du sol, les invertébrés aquatiques et les invertébrés herbivores. Les incidences stratégiques sur RNCan sont minimes. Un néonicotinoïde, l’imidaclopride, est enregistré pour une utilisation forestière au Canada, mais l’utilisation de l’imidaclopride dans la lutte contre les parasites forestiers est actuellement très limitée et, par conséquent, l’exposition environnementale et les risques découlant de l’utilisation forestière de ce néonicotinoïde au Canada sont négligeables.