Publications du Service canadien des forêts
Recovery of ecosystem carbon stocks in young boreal forests: a comparison of harvesting and wildfire disturbance. 2014. Seedre, M.; Taylor, A.R.; Brassard, B.W.; Chen, H.Y.H; Jogiste, K. Ecosystems 17: 851-863.
Année : 2014
Disponible au : Centre de foresterie de l'Atlantique
Numéro de catalogue : 35624
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1007/s10021-014-9763-7
† Ce site peut exiger des frais.
Résumé
La demande mondiale de ressources augmentant, la récolte du bois touche maintenant des millions d’hectares par an de la forêt boréale. Pourtant, nous comprenons encore mal les effets de la récolte sur la dynamique du carbone (C) dans cette forêt par rapport à ceux des feux de végétation. Nous avons directement comparé les stocks de C après la coupe à blanc et le passage du feu sur une chronoséquence de 27 ans dans la forêt boréale du centre du Canada. Nous avons tenté de tenir compte de tous les réservoirs de C – biomasse vivante, bois mort, tapis forestier et sol minéral –, ce qui n’avait pas été fait dans le cadre de nombreuses études antérieures. La part de chaque réservoir dans le total du C de l’écosystème varie beaucoup selon le type de perturbation. La quantité de C de la biomasse vivante est sensiblement plus grande après la récolte qu’après le passage du feu, en raison des arbres rémanents et de la régénération préexistante. Par contre, le feu ayant tué l’essentiel de la biomasse, les peuplements des zones incendiées renferment des stocks plus importants de C du bois mort. La masse de C dans les souches et les chicots culmine immédiatement après le passage du feu, et chute 8 ans après, quand les arbres morts commencent à tomber et à alimenter le réservoir des débris ligneux au sol. La masse de C du tapis forestier est considérablement plus faible peu après le passage du feu qu’après la récolte, mais les quantités convergent 8 ans après les deux types de perturbation. L’examen des stocks totaux de C de l’écosystème n’a pas révélé de différence importante durant les premiers stades de développement des peuplements après récolte et après feu. Les stocks totaux de C de l’écosystème ont culminé à 27 ans, s’établissant à 185,1 +/- 18,2 et à 163,6 +/- 8,0 Mg C ha-1, respectivement, pour la récolte et pour le feu. Selon nos résultats, il y a de fortes différences entre les réservoirs, mais non dans la quantité totale de C de l’écosystème, après le feu et après la coupe à blanc dans la forêt boréale. Ces résultats devraient contribuer à l’amélioration de la modélisation du flux terrestre du C après des perturbations entraînant le remplacement des peuplements.
Résumé en langage clair et simple
La demande mondiale de ressources augmentant, la récolte du bois touche maintenant des millions d’hectares par an de la forêt boréale. Pourtant, nous comprenons encore mal les effets de la récolte sur la dynamique du carbone (C) dans cette forêt par rapport à ceux des feux de végétation. Nous avons comparé les stocks de C après la coupe à blanc et le passage du feu sur une chronoséquence de 27 ans dans la forêt boréale du centre du Canada. Nous avons tenu compte de tous les réservoirs de C—biomasse vivante, bois mort, tapis forestier et sol minéral. La part de chaque réservoir dans le total du C de l’écosystème varie beaucoup selon le type de perturbation. La quantité de C de la biomasse vivante est sensiblement plus grande après la récolte qu’après le passage du feu, en raison des arbres rémanents et de la régénération préexistante. Par contre, le feu ayant tué l’essentiel de la biomasse, les peuplements incendiés renferment des stocks plus importants de C du bois mort. La masse de C dans les souches et les chicots culmine immédiatement après le passage du feu, et chute 8 ans après, quand les arbres morts commencent à tomber et à alimenter le réservoir des débris ligneux au sol. La masse de C du tapis forestier est considérablement plus faible peu après le passage du feu qu’après la récolte, mais les quantités convergent 8 ans après les deux types de perturbation. L’examen des stocks totaux de C de l’écosystème n’a pas révélé de différence importante durant les premiers stades de développement des peuplements après récolte et après feu. Selon nos résultats, il y a de fortes différences entre les réservoirs, mais non dans la quantité totale de C de l’écosystème, après le feu et après la coupe à blanc dans la forêt boréale.