Publications du Service canadien des forêts
Investigating the agreement between global canopy height maps and airborne Lidar derived height estimates over Canada. 2013. Bolton, D.K.; Coops, N.C.; Wulder, M.A. Canadian Journal of Remote Sensing. 39(S1):1-13
Année : 2013
Disponible au : Centre de foresterie du Pacifique
Numéro de catalogue : 35273
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.5589/m13-036
† Ce site peut exiger des frais.
Résumé
Le stockage de carbone dans la biomasse forestière aérienne est une composante essentielle, bien que difficile à estimer, du cycle global de carbone. La hauteur du couvert, un indicateur clé du stockage de carbone, peut être estimée à partir des formes d'ondes Lidar («Light Detection and Ranging») acquises à l'aide du capteur GLAS («Geoscience Laser Altimeter System») à bord du satellite ICESat («Ice, Cloud and land Elevation Satellite»). Bien que déployé autour du globe, le capteur GLAS ne fournit pas une couverture spatiale exhaustive. Ainsi, des méthodes précises d'extrapolation sont nécessaires pour produire des cartes exhaustives de hauteur d'arbres à l’échelle du globe à l'aide de ces données. Dans cette analyse, on compare deux produits de hauteur du couvert à l’échelle du globe dérivés de GLAS par rapport aux estimations de hauteur du couvert dérivées de presque 25000 km de données de retours discrets Lidar aéroporté acquises au-dessus des forêts boréales du Canada. On a sélectionné le 95e percentile des hauteurs des premiers retours Lidar aéroporté comme mesure de la hauteur du couvert pour comparaison avec les estimations des produits dérivés de GLAS à l’échelle du globe. La concordance entre les produits dérivés de GLAS à l’échelle du globe et les estimations de hauteur dérivées du Lidar aéroporté variait entre ces deux produits (erreur quadratique moyenne par écozone = 3,9 m et 7,4 m) démontrant que des différences dans le choix des données, le traitement des données et l'extrapolation peuvent influencer les estimations de hauteur dérivées des données de GLAS. Lorsqu'il existait de grandes différences entre les estimations de hauteur dérivées de GLAS et celles du Lidar aéroporté, les produits dérivés de GLAS à l’échelle du globe tendaient à prédire des couverts plus élevés. Le fait de retirer les formes d'onde GLAS sur les terrains à forte pente semblait constituer une meilleure approche pour réduire les erreurs dans les estimations de hauteur étant donné que le produit dérivé de GLAS qui filtrait ces formes d'onde était relié plus étroitement aux estimations de hauteur dérivées des données Lidar aéroporté dans les régions de terrain accidenté (RMSE = 3,2–8,5 m comparativement à 8,1–13,8 m). Les différences dans la résolution spatiale des estimations de hauteur du couvert, couplées aux définitions variables de hauteur du couvert associées à chaque produit, devraient être prises en considération dans l'interprétation des résultats de cette analyse. L’étude de la relation entre les données Lidar à petite empreinte et les produits de hauteur du couvert déjà publiés peuvent permettre d'identifier les approches qui mènent aux estimations les plus précises de la biomasse aérienne et peuvent aider à déterminer la raison pour laquelle il existe des différences dans les estimations de hauteur selon les diverses approches des modèles, les données et les conditions environnementales sous-jacentes.