Publications du Service canadien des forêts
Impacts of a stump uprooting operation on properties of a calcareous loamy soil and on planted seedling performance. 1994. Smith, R.B.; Wass, E.F. Natural Resources Canada, Canadian Forest Service, Pacific Forestry Centre, Victoria, BC. Information Report BC-X-344. 19 p.
Année : 1994
Disponible au : Centre de foresterie du Pacifique
Numéro de catalogue : 3439
La langue : Anglais
Séries : Rapport d'information (CFP - Victoria)
Disponibilité : PDF (télécharger)
Résumé
Six cents semis de douglas taxifoliés (Pseudotsuga menziesii) et 600 autres de pin tordu (Pinus contorta var. latifolia) ont été plantés sur 7 lots d’une coupe située au nord de Golden, en Colombie-Britannique, pour vérifier si des opérations d’essouchage destinées à limiter la propagation de la maladie des racines ont des incidences sur la productivité des sites. Des nombres égaux d’arbres ont été plantés sur les traces de roues et les dépôts créés au cours de l’essouchage, ainsi que sur du sol non dérangé, comme le montrait la présence d’une couche intacte d’humus. Les caractéristiques du sol ont été mesurées au tout début sur des portions dérangées et non dérangées de la coupe, et la croissance des arbres a été surveillée pendant 8 saisons de croissance consécutives après la plantation. On a échantillonné le feuillage pour déterminer sa teneur en nutriments après la cinquième année. Soixante-douze pour cent de la surface a été perturbée par l’opération d’essouchage, divisée à peu près également en sillons (principalement des traces de roues) et des dépôts. La couche supérieure de 20 cm du sol des traces était, en moyenne, 23 % plus dense et 68 % moins pénétrable qu’une couche équivalente de sol minéral non dérangé. Par contre, dans le cas des dépôts, la densité était à peu près égale à celle observée dans le sol non dérangé et, à des profondeurs de 15 à 20 cm, la résistance à la pénétration était d’environ la moitié. La présence de carbonates libres dans le sol minéral superficiel augmentait proportionnellement à la profondeur du sol déplacé, passant de 2 % aux endroits échantillonnés dans le sol non dérangé à 41 % dans les dépôts ou les sillons très profonds (>25 cm). Les semis de douglas taxifoliés plantés dans les traces étaient les plus petits après 8 saisons de croissance. Leur taille et leur diamètre étaient significativement inférieurs (12 à 14 %) à ceux des semis plantés dans les dépôts ou dans le sol non dérangé. Après 8 ans, les semis de pin tordu plantés dans les traces avaient une hauteur moyenne significativement inférieure (12 %) à celle des semis plantés dans le sol non dérangé. Les deux espèces plantées dans les traces avaient un volume inférieur de 23 à 25 %, mais les différences n’étaient pas statistiquement significatives. Les taux de croissance des semis plantés dans les dépôts étaient semblables à ceux observés pour le sol non dérangé. La couverture végétale augmentait plus lentement dans les traces que dans les dépôts et comportait un certain nombre d’espèces qui n’étaient pas trouvées fréquemment dans les dépôts ou le sol non dérangé. À l’aide des résultats obtenus par les auteurs et ceux d’autres chercheurs, des comparaisons sont faites entre l’essouchage et d’autres opérations forestières pour ce qui est de leurs incidences sur la productivité du site.