Publications du Service canadien des forêts
Interannual variability of net ecosystem productivity in forests is explained by carbon flux phenology in autumn. 2013. Wu, C.; Chen, J.M.; Black, T.A.; Price, D.T.; Kurz, W.A.; Desai, A.R.; Gonsamo, A.; Jassal, R.S.; Gough, C.M.; Bohrer, G.; Dragoni, D.; Herbst, M.; Gielen, B.; Berninger, F.; Vesala, T.; Mammarella, I.; Pilegaard, K.; Blanken, P.D. Global Ecology and Biogeography 22(8):994-1006.
Année : 2013
Disponible au : Centre de foresterie du Pacifique
Numéro de catalogue : 34367
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1111/geb.12044
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Résumé en langage clair et simple
Nous avons cherché à comprendre les effets des automnes plus doux sur la croissance annuelle des forêts et avons étudié comment intégrer ces effets dans les modèles de croissance forestière. Nous avons analysé les données de croissance et les conditions météo dans 22 forêts boréales et tempérées d’Europe et d’Amérique du Nord pour déterminer comment les variations climatiques observées d’une année à l’autre peuvent influencer les taux de croissance de différentes forêts. Nous avons constaté une forte corrélation entre la variabilité du taux de croissance annuel et les conditions automnales : dans les forêts de conifères, des automnes prolongés avec des températures plus douces que la normale réduisent la croissance nette puisque les taux de respiration sont plus élevés, tandis que la photosynthèse par le couvert forestier est peu touchée. Par contre, dans les forêts de feuillus, la photosynthèse annuelle est réduite, mais la respiration est moins touchée. Nous concluons que le moment du refroidissement automnal est plus important que le moment du réchauffement printanier pour déterminer les taux annuels nets de croissance des forêts boréales et tempérées. L’importance des taux de respiration en automne pourrait avoir été sous-estimée dans les études antérieures. Cet aspect est important parce que le réchauffement climatique laisse présager des automnes plus doux qui se prolongeront, ce qui entraînera une diminution de la croissance annuelle nette des forêts; cela aura des répercussions sur les biens et services fournis par les forêts.