Publications du Service canadien des forêts
Total belowground carbon and nitrogen partitioning of mature black spruce displaying genetic x soil moisture interaction in growth. 2012. J.E. Major; K.H. Johnsen; D.C. Barsi; M. Campbell. Canadian Journal of Forest Research 42:1939-1952.
Année : 2012
Disponible au : Centre de foresterie de l'Atlantique
Numéro de catalogue : 34229
La langue : Anglais
Disponibilité : Commander une copie papier (gratuite)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1139/x2012-145
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Résumé
La biomasse souterraine totale ainsi que la masse de C et de N dans le sol ont été mesurées dans des places échantillons où croissaient des épinettes noires (Picea mariana (Mill.) Britton, Sterns & Poggenb.) âgées de 32 ans. Quatre descendances biparentales étudiées précédemment pour leur tolérance à la sécheresse et leurs différences de productivité selon qu'elles croissaient dans une station sèche ou humide étaient représentées. La biomasse des racines de souche était plus importante dans la station humide que dans la station sèche. Cependant, la biomasse combinée des racines fines et des grosses racines était plus grande dans la station sèche que dans la station humide, de telle sorte qu'il n'y avait pas de différence entre les stations dans la biomasse des racines. Il n'y avait pas de différence entre les stations dans la distribution des racines en foction de la profondeur dans le sol. La biomasse des racines de souche étaient plus importante chez les descendances tolérantes à la sécheresse qui allouaient relativement mois de ressources aux racines fines et au grosses racines combinées que les descendances intolérantes. Les racines fines (<2 mm) contenaient respectivement 10.9% et 50.2% de la biomasse souterraine de C et de N. Dans les premiers 50 cm, C avait une masse totale moyenne de 187.2 Mg•ha-1, dont respectivement 8,9%, 3,4%, 0,7% et 87,0% provenaient des racines de souche, des racines fines e des grosses racines combinées, de la nécromasse et du sol. Dans cet article, nous démontrons que la séquestration du C dans le sol reflète (surtout dans les racines de souche) la croissance aérienne et, par conséquent, que les tendances des effets de nature génétique et génétique x environnement sur la productivité se traduisent par des effets similaires sur la séquestration de C dans le sol. Par conséquent, l'amélioration des arbres pourrait bien être une importante façon de favoriser les augmentations de CO2 atmosphérique dans la tige.