Publications du Service canadien des forêts
Larval diet prior to and following virus ingestion influence the efficacy of two nucleopolyhedroviruses in whitemarked tussock moth (Orgyia leucostigma) caterpillars. 2012. Brodersen, G., Johns, R.C., Lapointe, R., Thumbi, D., Thurston, G., Lucarotti, C.J., and Quiring, D.T. The Canadian Entomologist 144: 447–457.
Année : 2012
Disponible au : Centre de foresterie de l'Atlantique
Numéro de catalogue : 33823
La langue : Anglais
Disponibilité : Commander une copie papier (gratuite)
Résumé
La qualité des éléments nutritifs peut influencer la performance des insectes immatures ainsi que leurs interactions avec leurs pathogènes, tels que les virus. Des études de terrains indiquent que les chenilles à houppes blanches (Orgyia leucostigma (Smith)) ont une meilleure survie, une proportion des sexes biasée vers les femelles et sont plus grosses quand elles se nourrissent de bouleau à papier (Belula papyrifera Marshall) plutot que de sapin baumier (Abies balsamea (Linnaeus) Miller) ou d'épinette rouge (Picea rubens Sargent). Des études de laboratoire ont ensuite indiqué que les chenilles nourries d'une diète de haute qualité (par ex., diète artificielle) avant l'ingestion virale avaient un taux de mortalité associé à deux nucléopolydedrovirus isolés de la chenille à houppes blanches et de la chenille à houppes de Douglas taxifolié moins élevé que celles nourries de feuillage de moindre qualité (c.-à-d., bouleau). Des études de terrain ont aussi démontré que la mortalité de chenilles nourries de bouleau après l'infection était significativement moindre que celle des chenilles nourries de feuillage d'une qualité comparativement moindre (c.-à-d., sapin baumier). Nous postulons que la qualité nutritionnelle supérieure de la diète artificielle comparativement au bouleau (nutrition pré-ingestion virale), et du bouleau comparativement au sapin baumier (nutrition postingestion virale) a eu un effect positif sur la capacité des chenilles à houppes blanches à parer ou à récupérer des infections virales; cependant les mécanismes spécifiques qui sont responsables de cette résistance demeurent incertains.