Publications du Service canadien des forêts
Influence of nursery culture on growth, cold hardiness and drought resistance of yellow cypress. 1993. Arnott, J.T.; Grossnickle, S.C.; Puttonen, P.; Mitchell, A.K.; Folk, R.S. Canadian Journal of Forest Research 23: 2537-2547.
Année : 1993
Disponible au : Centre de foresterie du Pacifique
Numéro de catalogue : 3332
La langue : Anglais
Disponibilité : Non disponible (cliquer pour plus de détails)
Disponible sur le site Web de la revue ou du journal. †
DOI : 10.1139/x93-314
† Ce site peut exiger des frais.
Résumé
L’influence de jours courts (9 h) et de jours longs (18 h) et de trois niveaux de stress hydrique (nul et potentiel hydrique foliaire de sec à pré-rosée de -1,0 ou -1,8 MPa), traitements qui ont été appliqués pendant 7 semaines à partir de la mi-juillet 1990, a été étudiée chez des plançons (boutures racinées) cultivés en serre de cyprès jaune (Chmaecyparis nootkatensis (D. Don) Spach). Une série de caractères morphologiques et physiologiques ont été mesurés sur les plançons pendant et après la période de traitement. Le stress hydrique a considérablement réduit la croissance des pousses ou leur poids sec en ralentissant la photosynthèse nette, contrairement aux jours courts. Les diminutions de croissance les plus marquées se sont produites lorsque les traitements étaient combinés, mais les effets étaient de courte durée et les pousses reprenaient leur croissance peu de temps après la fin du traitement. Le traitement de jours courts avec stress hydrique n’avait aucun effet significatif sur le poids sec des racines, sur le rapport système foliacé/système radiculaire ou sur le bilan hydrique. L’utilisation du stress hydrique pour contrôler la croissance des pousses en pépinière présentait peu de risque: aucun plançon n’est mort avant d’avoir été privé d’eau pendant au moins 9 jours. Les traitements ayant recours au stress hydrique ont entraîné une augmentation du potentiel de croissance des racines des plançons, mais avaient peu d’effet sur l’ajustement osmotique, l’élasticité cellulaire, le poids sec ou la fraction d’eau symplastique, la transpiration des cuticules, la résistance au déplacementde l’eau dans la plante et la teneur relative en eau des pousses; les traitements de jours courts n’avaient aucune influence sur ces paramètres. Les jours courts et le stress hydrique, individuellement ou combinés, avaient peu d’effet sur la résistance au froid des plançons. Les taux d’échange gazeux étaient réduits de façon signigicative par de faibles températures des racines. Lors d’un essai de 6 semaines simulant, dans un milieu à environnement contrôlé, les conditions d’humidité de stations de plantation, aucune différence significative de photosynthèse nette, de transpiration ou de conductance stomatale n’a été relevée dans les différents traitements en pépinière; les plançons qui avaient été soumis à un stress hydrique en pépinière présentaient de faibles augmentations de croissance après leur transplantation, tant dans des milieux humides que secs. Nous en arrivons à la conclusion que la croissance des pousses de plançons des cyprès jaune était contrôlée en pépinière à l’aide de photopériodes de 9 h et d’un potentiel hydrique foliaire pré-rosée de -1,8 MPa. Nous n’avons pas réussi à améliorer la résistance au froid des plançons à l’aide des méthodes, culturales utilisées en pépinière, mais le stress hydrique les a toutefois dotés d’une certaine résistance à la sécheresse, immédiatement après le traitement, le potentiel de croissance des racines étant plus élevé et la masse des pousses plus faible.