Publications du Service canadien des forêts
Change in wood quality and fall rate of trees up to ten years after death from mountain pine beetle. 2009. Lewis, K.J.; Thompson, D. Natural Resources Canada, Canadian Forest Service, Pacific Forestry Centre, Victoria, BC. Mountain Pine Beetle Working Paper 2008-30. 30 p.
Année : 2009
Disponible au : Centre de foresterie du Pacifique
Numéro de catalogue : 29365
La langue : Anglais
Séries : Mountain Pine Beetle Working Paper (CFP - Victoria) *
Disponibilité : PDF (télécharger)
Résumé
Malgré l'historique des infestations de dendroctone du pin ponderosa en Colombie-Britannique, y compris le foyer du milieu des années 1980 qui a touché la région d'approvisionnement en bois de Quesnel, on sait peu de choses sur le taux de détérioration des facteurs de qualité et de quantité du bois après mortalité et sur l'évolution de la structure des peuplements en raison de la chute des arbres morts. Dans la présente étude, nous avons eu recours à des techniques de dendrochronologie pour dater les pins tués par le dendroctone du pin ponderosa. Nous avons déterminé l'année exacte de la mort et nous avons caractérisé la détérioration des facteurs de qualité et de quantité du bois sur une période donnée. Nous avons échantillonné et daté avec succès plus de 550 arbres, dont 126 étaient morts depuis plus de six ans. À l'échelle du peuplement, 0,25 % des pins morts depuis cinq ans ou moins étaient tombés. Dans les peuplements dont les arbres avaient été tués entre six et dix ans plus tôt, le taux de chute moyen s'établissait à 28 %, et se situait entre 0 et 60 % par placette. La plupart des arbres ne sont tombés que huit ans et plus après leur mort. Nous n'avons établi aucun lien entre le taux de chute et la taille des arbres. Les sites secs présentaient toutefois un taux de chute plus élevé que les sites humides. Nous avons découvert qu'un changement du taux d'humidité est le principal facteur qui a une influence sur les propriétés du bois. Les variables dépendantes incluent la gerçure (nombre et profondeur), la profondeur de bleuissement, la pourriture de l'aubier et les dommages causés par les perce-bois. Quelques variables biophysiques (temps depuis la mort, taille de l'arbre (DHP), hauteur de l'échantillon et taux de croissance) expliquent la variation des variables dépendantes. Nous avons développé un certain nombre de modèles de régression afin de prédire les variables dépendantes. L'unité biogéoclimatique et le régime d'humidité du sol n'étaient pas des indicateurs prévisionnels de dégradation et de pourriture du bois dans le cadre de la présente étude, sauf dans le développement de la pourriture de l'aubier à la base des arbres. Des changements importants se sont produits dans les facteurs mentionnés plus haut durant les deux premières années après la mort. Les changements variaient le long de la tige et en fonction de la taille des arbres. Nous avons constaté une certaine période de stabilité dans les propriétés du bois jusqu'à huit ans et plus après la mort des arbres, alors qu'ils commençaient à tomber.