Publications du Service canadien des forêts

Gas exchange of 20-year-old black spruce families displaying a genotype x environment interaction in growth rate. 1995. Johnsen, K.H.; Major, J.E. Canadian Journal of Forest Research 25: 430-439.

Année : 1995

Disponible au : Centre de foresterie de l'Atlantique

Numéro de catalogue : 27457

La langue : Anglais

Disponibilité : PDF (télécharger)

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Résumé

Nous avons mesuré les échanges gazeux et le potentiel hydrique du xylème sur des épinettes noires (Picea marian (Mill.) B.S.P.) âgées de 20 ans provenant de quatre fratries provenant d’un test 7 x 7 en diallèle. Ces fratries sont issues de croissements de 2 parents x 2 parents en structure factorielle. Un parent femelle (59) a produit des familles avec une productivité élevée sur trois sites de plantation. L’autre parent femelle (63) a produit des familles avec une productivité élevée sur deux des sites de plantation, mais pas sur le troisième site plus pauvre. Nous avons obtenu des mesures sur deux sites en 1991 (été chaud et sec), mais sur seulement un site en 1992 (été frais et humide). Les échanges gazeux ont été mesurés sur des branches détachées provenant du tiers supérieur de la cime, en dedans de 2 min de l’excision. En 1991, les valeurs de potentiels hydriques du xylème diurne et pré-aube, de photosynthèse nette (Pn) et de conductance stomatique (gwv) étaient plus faibles chez les arbres poussant sur le site moins productif (2) que chez ceux poussant sur le site plus productif (3), indiquant que les arbres sur le site 2 subissaient un stress hydrique plus élevé que ceux sur le site 3. Les valeurs de Pn étaient plus élevées chez la descendance de la femelle 59 que chez la descendance de la femelle 63 au cours des deux années de régimes pluviométriques contrastants, et sur les deux sites durant la première année de l’étude. Les valeurs de gwv n’ont cependant pas montréde différences significatives. La variabilité génétique de Pn/gwv, telle qu’observée sur les deux sites et pendant les 2 années, n’a pu être reliée positivement au taux de croissance que sur le site sec. L’interaction génétique x environnemnt observée dans le taux de croissance semble donc être due à des différences génétiques relativement stables de Pn. Nous proposonos comme hypothèse que le stress hydrique sur le site sect réduit Pn sous une valeur seuil au-dessous de laquelle la variation génétique de Pn a un impact sur la productivité et engendre une différence génétique du taux de croissance. Nous proposons aussi comme hypothèse que, sur le site humide, le gain en carbone par unité de surface foliaire ne limite pas autant la croissance; les différences génétiques observées pour Pn n’influencent donc pas le classement génétique des taux de croissance.