Publications du Service canadien des forêts
Carbon stock trends along forested peatland margins in central Saskatchewan. 2006. Bhatti, J.S.; Errington, R.C.; Bauer, I.E.; Hurdle, P.A. Canadian Journal of Soil Science (Special Issue) 86(2): 321-333.
Année : 2006
Disponible au : Centre de foresterie du Nord
Numéro de catalogue : 26105
La langue : Anglais
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Résumé
Les tourbières boisées emmagasinent sensiblement plus de carbone que les forêts situées en altitude. Elles subissent aussi fortement l’influence des paramètres climatiques. Bien qu’elles soient particulièrement sensibles aux changements climatiques, les réserves de carbone à la lisière des tourbières n’ont pas été très bien quantifiées, de sorte qu’il est difficile de prévoir comment elles réagiront au réchauffement de la planète. L’étude devait caractériser les conditions physiques et les variations des réserves de carbone sur le pourtour boisé de deux tourbières basses boréales. L’épaisseur de la couche de tourbe augmente et la profondeur de la nappe phréatique diminue à mesure qu’on s’approche du centre de la tourbière. Ces paramètres sont ceux qui régissent le milieu. Le carbone de la biomasse aérienne vient surtout des arbres et sa quantité diminue quand on passe des hauteurs aux terres basses, même si l’on assiste à la tendance inverse avec la biomasse du sous-étage (herbacées et broussailles). Les auteurs ont associé l’indice foliaire à l’épaisseur de la couche de tourbe grâce à une fonction à puissance négative et ont constaté qu’il augmente linéairement avec la biomasse aérienne issue des arbres. La quantité totale de carbone de l’écosystème augmente quand on passe des hauteurs aux terres basses, avec une valeur minimale et maximale respective de 270 et de 2 100 Mg de carbone par hectare. Les stocks de carbone du sol dominent dans une large mesure, même dans la partie du gradient qui correspond aux hauteurs. Quoique le grand nombre d’arbustes vers le centre de la tourbière puisse entraîner une hausse rapide du volume de carbone venant de la biomasse des arbres avec l’abaissement de la nappe phréatique, cette réaction sera probablement restreinte et, à longue échéance, le recul des réserves plus importantes de carbone du sol la compensera.