Publications du Service canadien des forêts
Mapping aboveground tree biomass at the stand level from inventory information: test cases in Newfoundland and Quebec. 2003. Fournier, R.A.; Luther, J.E.; Guindon, L.; Lambert, M.-C.; Piercey, D.E.; Hall, R.J.; Wulder, M.A. Canadian Journal of Forest Research 33(10): 1846-1863.
Année : 2003
Disponible au : Centre de foresterie des Laurentides
Numéro de catalogue : 23714
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Résumé
Une méthode pour estimer et cartographier la biomasse aérienne des arbres a été développée en s'appuyant sur les données des inventaires provinciaux disponibles. Plus spécifiquement, les tables de conversion de la biomasse aérienne ont été bâties pour estimer la biomasse à l'aide des attributs des peuplements qui sont communément cartographiés dans les inventaires provinciaux au Canada, c'est-à-dire la composition en espèces, la densité du couvert végétal au sol et la hauteur des arbres dominants. La biomasse aérienne est d'abord estimée pour chaque arbre dans une placette à l'aide des relations allométriques et de la distribution des tiges par classes de dhp. Ensuite, la biomasse des arbres est additionnée pour obtenir la biomasse de la placette. Enfin, les tables de conversion de la biomasse aérienne sont établies à partir des modèles de régression qui relient la biomasse de la placette aux attributs des peuplements. La biomasse aérienne peut ainsi être cartographiée à l'échelle du paysage en assignant les valeurs moyennes de biomasse des placettes aux peuplements cartographiés. Terre-Neuve-et-Labrador et Québec ont été choisis comme provinces pilotes pour développer la méthode et évaluer de quelle façon l'adapter aux différentes unités d'aménagement. L'application des modèles utilisés pour établir les tables de conversion sur la base de données indépendantes de celles utilisées pour leur calibration a permis d'estimer la biomasse avec des coefficients de variation de 0,22 à 0,35 et de 0,31 à 0,64 et des écarts-types résiduels de 38 à 47 t/ha et de 21 à 41 t/ha respectivement pour Terre-Neuve-et-Labrador et Québec. Les erreurs de cartographie et les améliorations qui pourraient être apportées aux modèles sont discutées. Si on voulait généraliser l'utilisation de cette étude pour obtenir une cartographie nationale de la biomasse forestière, il faudrait y apporter d'importants ajustements pour tenir compte des différences dans les prescriptions d'inventaire qui varient selon les régions. Bien que la méthode pour cartographier la biomasse aérienne puisse répondre à un important besoin de suivi en foresterie, son application à toutes les provinces ainsi que le recours à des sources de données alternatives lorsque l'inventaire est inexistant, tel que les images satellitaires, exigent d'autres recherches dont certaines sont en cours.