Publications du Service canadien des forêts

Increasing the sink:source balance enhances photosynthetic rate of 1-year-old balsam fir foliage by increasing allocation of mineral nutrients. 2001. Lavigne, M.B.; Little, C.H.A.; Major, J.E. Tree Physiology 21: 417-426.

Année : 2001

Disponible au : Centre de foresterie de l'Atlantique

Numéro de catalogue : 18578

La langue : Anglais

Disponibilité : Commander une copie papier (gratuite)

Sélectionner

Résumé

Pour déterminer les conséquences de la modification de l’équilibre entre les tissus sinks et les tissus sources sur la vitesse d’échange des gaz dans le feuillage d’un an du sapin baumier (Abies balsamea [L.] Mill.), nous avons soit supprimé, soit laissé intacts les bourgeons des semis avant le début de la saison de croissance. Afin d’évaluer d’autres explications possibles de la réaction observée à la photosynthèse, nous avons élagué à des degrés divers les racines d’autres semis ébourgeonnés, avons fait pousser ces derniers à l’ombre ou les avons privés d’eau ou d’engrais. Nous avons mesuré à trois reprises, embrassant la période d’élongation des pousses, les débits d’échange foliaire des gaz et les concentrations de glucides, le potentiel hydrique du xylème et l’accroissement de l’année. En outre, nous avons déterminé la croissance, les concentrations foliaires de chlorophylle, d’azote, de phosphore et de potassium, la fluorescence chlorophyllienne et l’intensité de la photosynthèse à différentes concentrations de CO2 un mois après la fin de l’élongation des pousses. Chez les semis ébourgeonnés, la photosynthèse était plus intense que chez les semis intacts, et l’écart entre les deux groupes s’est creusé à mesure qu’avançait la saison. Nous n’avons observé aucun signe selon lequel l’ébourgeonnement accroissait la photosynthèse en améliorant les rapports hydriques ou en réduisant la concentration de glucides foliaires. L’ébourgeonnement a accru les concentrations foliaires d’azote, de phosphore, de potassium et de chlorophylle, ainsi que le rendement quantique et l’inhibition photochimique déterminée par les mesures de la fluorescence chlorophyllienne. En conséquence, nous concluons que l’ébourgeonnement a intensifié la photosynthèse, grâce à l’allocation accrue de nutriments au feuillage d’un an, ce qui a intensifié la quantité, l’activité (ou les deux) des enzymes de la photosynthèse et accru la concentration de chlorophylle.