Publications du Service canadien des forêts
Shoot water relations of mature black spruce families displaying a genotype x environment interaction in growth rate. III. Diurnal patterns as influenced by vapor pressure deficit and internal water status. 2001. Major, J.E.; Johnsen, K.H. Tree Physiology 21: 579-587.
Année : 2001
Disponible au : Centre de foresterie de l'Atlantique
Numéro de catalogue : 18290
La langue : Anglais
Disponibilité : Commander une copie papier (gratuite)
Résumé
Nous avons construit les courbes de la relation entre la pression et le volume et mesuré les potentiels hydriques d’épinettes noires (Picea mariana [Mill.] BSP) de plus de 20 ans appartenant à quatre fratries au sens strict (pleins germains) et croissant dans une station humide et une sèche de la Forêt expérimentale de Petawawa, en Ontario, afin de corréler éventuellement les différences entre les caractères des corrélations hydriques diurnes et la productivité. Afin d’évaluer la base des processus diurnes observés, nous avons analysé les effets des variables du stress hydrique externe et interne sur ces caractères. Le plus sensible des caractères examinés était la (pression de) turgescence, qui variait selon la station, la famille et les variables du milieu et présentait la réaction diurne la plus forte aux valeurs diurnes de l’eau disponible du sol et au déficit de la pression de vapeur (DPV) atmosphérique. Globalement, la pression de turgescence a diminué de 84 % en raison inverse du DPV : elle a d’abord diminué de 46 % en réponse à une première augmentation de 0,75 kPa du DPV; puis de 9,7 % à une seconde augmentation de même importance du DPV. Les familles différaient par les réactions de leurs corrélations hydriques aux stress hydriques modérés, mains non aux stress extrêmes. Ainsi, au DPV de 0,5 kPa, on a estimé que la différence de turgescence était plus grande de 83 % dans la station sèche par rapport à la station humide. Les stress hydriques dus au sol ou à l’atmosphère ont semblé combiner leur action (r2 = 0,728). La comparaison des mécanismes de réaction au déficit hydrique a montré que la variation osmotique était plus importante que la variation de l’élasticité des parois cellulaires. Nous avons utilisé un modèle théorique des corrélations hydriques pour montrer les différences entre familles tolérantes et intolérantes dans leurs mécanismes de réaction au stress hydrique. Nous concluons que, en raison du caractère dynamique des réactions génétiques aux facteurs stationnels, la réaction intégrée dans le temps contribue à l’interaction observée entre le génome et l’environnement dans le processus de croissance.