Publications du Service canadien des forêts
Development, reproduction, voltinism and host synchrony of Meteorus trachynotus with its hosts Choristoneura fumiferana and C. rosaceana. 1995. Thireau, J.C.; Régnière, J. Entomologia Experimentalis et Applicata 76: 67-82.
Année : 1995
Disponible au : Centre de foresterie des Laurentides
Numéro de catalogue : 16650
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Résumé
Nous avons mesuré la forme et la variabilité des réactions de cause à effet entre la température et le développement de la braconide Meteorus trachynotus (Vier.) se développant à l'intérieur de larves de Choristoneura fumiferana (Clem.) et de C. rosaceana (Harr.). Le parasitisme réduit la durée et la variabilité de la postdiapause de C. rosaceana, et le développement du parasitoïde ne reprend qu'une fois l'hôte émergé de diapause. Le développement et l'entrée en diapause de M. trachynotus sont sous le contrôle de l'hôte. Dans des larves-hôtes agées et non diapausantes, le parasitoïde peut engendrer une génération en moins de 348 degrés-jours au-dessus de 5,9 °C. Les adultes mâles et femelles vivent en moyenne 22,0 et 23,8 jours à 20 °C, et la période de préoviposition est de 1,7 jour. La fécondité totale est de 194,2 oeufs par femelle, et une faible densité d'hôtes la réduit considérablement. Dans nos conditions expérimentales, les femelles de M. trachynotus pondent au plus 14,3 oeufs par jour, la moyenne maximale étant de 3,7 oeufs par hôte. Des simulations basées sur l'accumulation de degrés-jours pour 13 endroits dans l'est du Canada ont indiqué que le parasitoïde est bien synchronisé avec ses deux hôtes alternants, que M. trachynotus peut engendrer jusqu' à trois générations par année dans la plupart des endroits, et que son voltinisme est déterminé essentiellement par l'entrée en diapause des larves de C. rosaceana. Le chevauchement entre la période de vol des adultes du parasitoïde et celle de la disponibilité des larves de la tordeuse des bourgeons de l'épinette est incomplet, et il semble que ce synchronisme inadéquat soit un aspect important dans les interactions écologiques entre ces deux organismes.