Publications du Service canadien des forêts
Helianthus annuus pollen, an oviposition stimulant for the sunflower moth, Homoeosoma electellum. 1989. Delisle, J.; McNeil, J.N.; Underhill, E.W.; Barton, D. Entomol. Exp. Appl. 50: 53-60.
Année : 1989
Disponible au : Centre de foresterie des Laurentides
Numéro de catalogue : 14090
La langue : Anglais
Disponibilité : PDF (demande par courriel)
Résumé
Les femelles de la pyrale du tournesol, Homoeosoma electellum ont pondu un total de 242.3 ± 27.4 (X ± SE) oeufs sur des sites de ponte faits de papier ciré et saupoudrés de pollen de tournesol cultivé. La fécondité a été significativement affectée par l'âge des individus au moment de l'accouplement, cependant la durée de l'accouplement n'a pas influencé la fécondité. Sous une cycle de 16L:8D, la ponte a eu lieu aussi bien en phase de lumière que de noirceur mais le pic de la ponte a eu lieu peu après le début de la scotophase.
La fécondité des femelles à qui on a offert à chaque jour des sites de ponte traités avec un extrait de pollen à base d'éthanol à une concentration de 1 mg de pollen (124.2 ± 22.8) n'a pas été significativement différente de celle obtenue sur des sites traités avec 1 mg de pollen (172.2 ± 28.0). De plus, le nombre d'oeufs pondu a augmenté en fonction des différentes concentrations de pollen ou de l'extrait de pollen offertes simultanément. Cependant, lorsque différents sites de ponte ont été offerts simultanément, les femelles ont préféré le pollen > le pollen reconstitué (extrait + pollen résiduel après l'extraction) = extrait de pollen > pollen résiduel = papier ciré non traité (témoin). Ces données confirment que le pollen de tournesol contient des substances qui stimulent la ponte de H. electellum.
Les femelles antennectomisées ont pondu autant d'oeufs sur des sites traités avec le pollen résiduel que sur ceux traités avec le pollen, ce qui indique que la plupart des sensilles impliquées dans la détection du stimulant de ponte se trouvent au niveau des antennes.
Étant donné que la présence des oeufs déjà pondus n'inhibent pas les pontes subséquentes, l'importance de la charge de pollen, comme indice de la bonne qualité de la plante‐hôte, est discutée en relation avec la survie des larves.