Vers un inventaire forestier pouvant prédire les propriétés et la valeur économique du bois forestier : à l’échelle de l’arbre

Il est impossible pour les producteurs d'arbres forestiers et les acheteurs de produits du bois de savoir avec exactitude la quantité et la qualité du bois dans un peuplement avant que les arbres ne soient récoltés. Ce manque d'information en amont de la chaîne d'approvisionnement peut mener à la prise de mauvaises décisions puisque la correspondance entre les attributs du bois et les besoins du marché est difficile, voire impossible à établir. Pour être efficace, cette caractérisation des arbres doit être effectuée en amont de la chaîne par le biais de l'inventaire forestier. En outre, la sylviculture intensive serait fortement favorisée par une meilleure classification des arbres existants. Ainsi, par rapport à l'inventaire traditionnel qui fournit des données sur le volume de bois uniquement, le nouvel inventaire forestier sert à déterminer à l'avance le potentiel des produits de bois dans la forêt et à produire des outils de support à la décision pouvant être utilisés en amont de la chaîne (avant la récolte du bois) pour optimiser la valeur du bois en forêt et à l'usine en assurant la pérennité du peuplement récolté.

Objectifs

• Démontrer que certaines propriétés du bois peuvent être prédites à partir des données d'inventaire traditionnel complétées par les nouvelles mesures non destructives de l'arbre et du peuplement.
• Établir les équations statistiques entre, d'une part, les données dendrométriques, les données cartographiques et les mesure non destructives de l'arbre sur pied et, d'autre part, les propriétés du bois (p. ex., la densité et la dureté) mesurées conventionnellement, c'est-à-dire par des mesures destructives.
• Établir les équations statistiques pour prédire la densité du bois (car cela détermine les propriétés d'usinage et la quantité de fibre disponible), la nodosité, la branchaison et le défilement de l'aubier et de la tige en fonction de certaines variables choisies à l'échelle de l'arbre ou du peuplement et en considérant leur efficacité en termes de coût/bénéfice.

Collaborateurs

• Richard Fournier (Université de Sherbrooke)
• Benoît St-Onge (UQAM)
• Hans Pretzsch (Université technique de Munich, Allemagne)
• Alexis Achim, Jean Bégin, Alain Cloutier (Université Laval)
• Pierre Bédard (FPinnovations)
• Guillaume Giroud (ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec)