Systèmes sylvicoles de substitution en forêt montagnarde
Essai des impacts opérationnels, économiques et biologiques de nouvelles méthodes d'exploitation forestière destinées à remplacer la coupe à blanc dans les forêts alpestres de la côte de l'île de Vancouver (Colombie-Britannique).
Partenariat de recherche et d'exploitation:
- Service canadien des forêts
- FPInnovations
- Industrie Canada
- Université de la Colombie-Britannique (en anglais seulement)
- Université de Victoria (en anglais seulement)
- Ministère des Forêts de la Colombie-Britannique (en anglais seulement)
Les sites de l'étude de régimes sylvicoles de substitution en forêt montagnarde MASS sont compris dans le Réseau de recherche sur les écosystèmes forestiers (RREF) organisé par le Service canadien des forêts.
Contexte et objectifs
Contexte
Les forêts montagnardes sont enneigées en hiver et se retrouvent entre 700 et 1 100 mètres d'altitude dans le centre de l'île de Vancouver. Elles abritent une partie importante du matériel sur pied exploitable de la côte (Beese, 1995a). Dans certains grands parterres de coupe à blanc, la densité relative est partielle et la croissance stagnante, laissant supposer que l'accroissement courant de la régénération est en deçà des prévisions.
Sapin gracieux âgé de dix ans, planté au site de recherche MASS, montrant des signes de croissance lente ou d’« arrêt momentané de la croissance » en 2004
Ces problèmes apparents de croissance peuvent être liés aux conditions du milieu qui engendrent un microclimat, une concurrence végétale, une nutrition ou d'autres processus écosystémiques défavorables à la régénération (Koppenaal et Mitchell, 1992). Les pressions exercées à l'échelle locale et internationale pour assurer le maintien des multiples valeurs de la forêt, comme la beauté esthétique et la diversité biologique, ont soulevé d'autres préoccupations à l'égard de la coupe à blanc. Les aménagistes des forêts côtières doivent établir où des méthodes de substitution à la coupe à blanc sont faisables, économiques et écologiquement judicieuses.
Le projet des Systèmes sylvicoles alpestres de substitution (MASS) est un partenariat réunissant plusieurs organismes et met à l'essai de nouvelles méthodes de récolte et de régénération. Il tire parti des connaissances et de l'expertise acquises par les participants pendant plus de 20 années de recherches et d'opérations sylvicoles et écologiques dans ce type forestier (Arnott et Pendl, 1994; Arnott et collab., 1995).
Objectifs
Le projet MASS a les objectifs suivants :
- Mettre à l'essai des systèmes sylvicoles de substitution dans les forêts montagnardes de la côte.
- Compiler des données sur les coûts opérationnels et la faisabilité de ces systèmes.
- Étudier les incidences biologiques et sylvicoles.
Cette expérience de longue haleine comporte 21 projets de recherche intégrés portant sur de nombreux aspects, notamment la faisabilité et les considérations économiques, les perturbations et la productivité du sol, la décomposition, le lessivage et la nutrition, le microclimat, l'écophysiologie des conifères, la régénération naturelle et artificielle, la réaction des semis à la concurrence et aux éléments nutritifs, la succession végétale et la structure des peuplements, la croissance et le rendement, la diversité des oiseaux forestiers et des insectes du couvert forestier, la santé des forêts et les incidences des divers systèmes sylvicoles sur les ressources génétiques.
Statut du projet
- En cours