Base de données d'options d'adaptation

Options d'adaptation - Références

Anderson et Chmura 2009
http://tafcc.forestry.oregonstate.edu/pdf/Anderson_Chmura_2009.pdf

Options d'adaptation
  • Employer des techniques sylvicoles qui favorisent la productivité de la forêt et augmentent la vigueur des peuplements afin de réduire la vulnérabilité à la sécheresse et aux attaques d’insectes.

Bernier et Schoene 2009
http://www.fao.org/3/a-i0670e.pdf

Options d'adaptation
  • Planter des semis de différentes sources, particulièrement de populations situés plus au sud et à plus basse altitude; planter des espèces génétiquement modifiées et déterminer les génotypes les plus appropriés.
  • Adapter les règles et les pratiques sylvicoles pour maintenir ou améliorer le taux de croissance des arbres. Par exemple, utiliser l’éclaircie précommerciale ou éliminer de manière sélective les individus dominés, endommagés ou de piètre qualité pour augmenter la disponibilité des ressources pour les autres arbres.
  • Développer des patrons de coupe et de régénération de la forêt qui produisent une diversité d’âges et de compositions dans les paysages pour réduire la vulnérabilité de la forêt aux futures épidémies d’insectes et de maladies.
  • Conserver un paysage diversifié et hétérogène, avec un mélange d’âges, de compositions et de structures de peuplement, en appliquant différentes techniques sylvicoles.
  • Développer le marché de la bioénergie en utilisant le bois des zones perturbées.
  • Inclure les perturbations dans les règles de gestion et les plans d'aménagement forestier; développer et renforcer la capacité de gérer les risques; appliquer les approches d'aménagement écosystémique.
  • Aménager les paysages de manière à atténuer la propagation d’insectes et de maladies.
  • Soutenir la recherche sur le changement climatique, ses effets et les adaptations à ce changement et augmenter les ressources en science fondamentale pour identifier les impacts et les mesures d’adaptation liés au changement climatique.
  • Favoriser l’échange de connaissances, le transfert de technologies, le renforcement de la capacité et le partage de l’information sur le changement climatique; maintenir ou améliorer la capacité de communication et de réseautage.
  • Se préparer à une augmentation de l'activité des feux de forêt.
  • Établir des politiques, des plans et des pratiques flexibles pour l'aménagement forestier qui peuvent faire face au changement climatique.
  • Pratique d'aménagement adaptatif : combiner rigoureusement l'aménagement, la recherche, la suivi et les moyens de changer les pratiques de manière à obtenir de l’information crédible et à modifier les activités d'aménagement par expérience; inclure les pratiques d’évaluation des risques.
  • Établir des plans et des politiques de gestion forestière souples qui permettent de faire face au changement climatique.
  • Évaluer l’efficacité des réseaux de surveillance environnementale et biologique qui existent pour suivre les effets du changement climatique sur les écosystèmes forestiers et définir les options pour corriger les lacunes de ces réseaux.

Blate et coll. 2009
http://www.fs.fed.us/rm/pubs_other/rmrs_2009_blate_g001.pdf

Options d'adaptation
  • Gestion multisectorielle intégrée du territoire pour réduire les facteurs stressants actuels et leurs effets cumulatifs : 1) Réglementer les polluants atmosphériques, les émissions de CO et l'aménagement des forêts comme puits de carbone; 2) Gérer les impacts du tourisme, des activités récréatives et du broutage; 3) Restaurer les zones dégradées pour maintenir la diversité génétique et favoriser l’état de santé des écosystèmes; 4) Réduire la fragmentation du paysage.
  • Adapter les règles et les pratiques sylvicoles pour maintenir ou améliorer le taux de croissance des arbres. Par exemple, utiliser l’éclaircie précommerciale ou éliminer de manière sélective les individus dominés, endommagés ou de piètre qualité pour augmenter la disponibilité des ressources pour les autres arbres.
  • Créer des paysages favorisant la prévention des risques liés aux perturbations.
  • Utiliser le brûlage dirigé ou d’autres traitements réduisant le combustible pour diminuer le risque de feux de forêt et le niveau de vulnérabilité aux épidémies d’insectes.
  • Maintenir ou restaurer les régimes de feux où les cycles historiques ont été modifés par une suppression qui a rendu les peuplements plus vulnérables aux feux sévères.
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.
  • Revoir les directives concernant l’utilisation de la génétique pour le reboisement : assouplir les règles qui régissent le déplacement des semences d’un endroit à un autre; examiner les options pour modifier les limites et les systèmes en matière de transfert de semences.
  • Revoir la conception des routes et des pistes en prévision d’une augmentation de l’intensité des précipitations.
  • Inclure les aspects du changement climatique dans la planification, la construction et le remplacement des infrastructures.
  • Améliorer la détection précoce et la stratégie de lutte liées aux espèces exotiques envahissantes.
  • Resserrer les liens entre les chercheurs scientifiques et les gestionnaires afin de faciliter l’établissement de seuils de résilience pour les espèces clés et les processus des écosystèmes, déterminer les seuils qui seront dépassés, donner la priorité aux projets dont la probabilité de réussite est élevée et déterminer les espèces et la structure forestière qui sont tolérantes à l’accroissement des perturbations.
  • Accroître le niveau des connaissances techniques en élaborant du matériel pédagogique pour les employés et les intervenants du secteur forestier.
  • Intégrer le changement climatique à long terme dans la planification face aux feux de forêt.
  • Évaluer les effets des activités récréatives sur les écosystèmes subissant un changement climatique.
  • Étendre les possibilités récréatives toute l’année.

Brown 2009
http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs11027-009-9183-8

Options d'adaptation
  • Favoriser l’apprentissage et l’innovation et effectuer des recherches afin de déterminer le moment et l’endroit pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation.

Burton et Macdonald 2011
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg28/ref28&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.14214%2Fsf.74

Options d'adaptation
  • Mettre en œuvre des programmes de restauration pour recouvrer la perte d’hétérogénéité de la structure et de la composition des peuplements découlant des pratiques d'aménagement antérieures.

Burton et coll. 2010 (Ch. 14)
http://www.iufro.org/science/special/wfse/forests-society-global-drivers/

Options d'adaptation
  • Préparer des expériences (ex. plantations et traitements sylvicoles) qui évaluent des approches visant à augmenter la résilience ou faciliter les « modifications des écosystèmes » qui pourraient en cas de réussite s’appliquer aux peuplements ou à de gretes parties du paysage.
  • Éliminer les barrières et établir des mesures incitatives pour favoriser l’adaptation au changement climatique; encourager la planification de l’adaptation à l’échelle locale et communautaire, appuyée par les connaissances et avec l’exercice d’un plus gret contrôle au niveau local.
  • Établir des politiques, des plans et des pratiques flexibles pour l'aménagement forestier qui peuvent faire face au changement climatique.
  • Modifier les objectifs d'aménagement forestier durable, y compris une diminution des attentes et les moyens que nous utilisons pour les atteindre.

Campbell et coll. 2009
http://www.for.gov.bc.ca/hfd/pubs/Docs/Tr/Tr055.htm

Options d'adaptation
  • Contrôler de manière proactive les espèces envahissantes (plantes, insectes et maladies).
  • Reboiser les aires de coupe avec des espèces ou des populations susceptibles de s’adapter au nouveau climat.
  • Planter des semis de différentes sources, particulièrement de populations situés plus au sud et à plus basse altitude; planter des espèces génétiquement modifiées et déterminer les génotypes les plus appropriés.
  • Planter le sous-étage avec d’autres espèces ou d’autres génotypes si la régénération préexistante est inacceptable.
  • Développer des patrons de coupe et de régénération de la forêt qui produisent une diversité d’âges et de compositions dans les paysages pour réduire la vulnérabilité de la forêt aux futures épidémies d’insectes et de maladies.
  • Varier la forme et la taille des coupes à blanc et laisser des îlots de rétention ou des betes riveraines boisées pour réduire la vulnérabilité à l'augmentation potentielle des chablis.
  • Planter des mélanges d’espèces qui s'établissent suite aux perturbations naturelles — éviter les pratiques qui génèrent des peuplements uniformes après une perturbation, car ils peuvent être très vulnérables aux perturbations à venir.
  • Planter des génotypes ou des espèces qui tolèrent la sécheresse, les insectes, les maladies ou les feux de forêt.
  • Utiliser le brûlage dirigé ou d’autres traitements réduisant le combustible pour diminuer le risque de feux de forêt et le niveau de vulnérabilité aux épidémies d’insectes.
  • Planter des mélanges nouveaux et plus variés d’espèces d’arbre dans les paysages.
  • Planter des espèces dans des environnements plus variés.
  • Optimiser les zones boisées en régénérant rapidement les zones dégradées.
  • Aménager de manière à maintenir la complexité et la diversité des réponses aux conditions changeantes.
  • Maintenir ou restaurer les régimes de feux où les cycles historiques ont été modifés par une suppression qui a rendu les peuplements plus vulnérables aux feux sévères.
  • Utiliser des systèmes sylvicoles qui préservent la diversité génétique des espèces et des paysages.
  • Mener des études comparant la croissance et la régénération des espèces d’arbres aux limites des aires de répartition des espèces.
  • Préparer des expériences (ex. plantations et traitements sylvicoles) qui évaluent des approches visant à augmenter la résilience ou faciliter les « modifications des écosystèmes » qui pourraient en cas de réussite s’appliquer aux peuplements ou à de gretes parties du paysage.
  • Étudier les changements dans les zones de transition des écosystèmes.
  • Stocker les surplus de semences, car une plus grete utilisation des sources de semences locales pourrait nécessiter l’acquisition et le stockage de nombreux lots de semences différents.
  • Concevoir et mettre en place des essais de multiples espèces et lots de semences à long terme pour tester les génotypes améliorés dans divers environnements climatiques et latitudinaux.
  • Inclure les perturbations dans les règles de gestion et les plans d'aménagement forestier; développer et renforcer la capacité de gérer les risques; appliquer les approches d'aménagement écosystémique.
  • Combiner les modèles des processus écosystèmiques et les modèles spatiaux des paysages.
  • Délimiter les enveloppes bioclimatiques et prévoir les changements à venir.
  • Établir des modèles basés sur le processus de modification des aires de répartition des espèces et des écosystèmes.
  • Les données historiques sur les effets des conditions climatiques extrêmes peuvent fournir de l’information sur les réponses cumulatives aux conditions climatiques qui ne sont pas récentes.
  • Étudier les réponses des populations au changement climatique en portant une attention particulière à la croissance, aux processus de reproduction, aux taux de recrutement, à la mortalité et à la démographie, surtout pour les espèces importantes sur les plans écologique (espèces clés et dominantes) et économique.
  • Suivre les changements dans les régimes hydrologiques, comme la modification des précipitations saisonnières (c.-à-d., pluie versus neige) et de leur intensité, par rapport à leurs effets sur les écosystèmes, la végétation et la croissance des arbres.
  • Suivre les changements dans les processus clés (p. ex., cycles nutritifs et hydrologiques) des écosystèmes vulnérables et mesurer leurs effets sur la végétation.

Chapin III et coll. 2006
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg39/ref39&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1073%2Fpnas.0606955103

Options d'adaptation
  • Gestion multisectorielle intégrée du territoire pour réduire les facteurs stressants actuels et leurs effets cumulatifs : 1) Réglementer les polluants atmosphériques, les émissions de CO et l'aménagement des forêts comme puits de carbone; 2) Gérer les impacts du tourisme, des activités récréatives et du broutage; 3) Restaurer les zones dégradées pour maintenir la diversité génétique et favoriser l’état de santé des écosystèmes; 4) Réduire la fragmentation du paysage.
  • Mieux faire connaître et comprendre le changement climatique dans le secteur forestier : communications, discussions et éducation.
  • Renforcer le dialogue entre les groupes d’intervenants afin d’établir les mesures prioritaires à prendre pour permettre l’adaptation du secteur forestier au changement climatique.
  • Favoriser l’apprentissage et l’innovation et effectuer des recherches afin de déterminer le moment et l’endroit pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation.
  • Établir des mesures incitatives et éliminer les barrières pour améliorer les puits de carbone et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Pratique d'aménagement adaptatif : combiner rigoureusement l'aménagement, la recherche, la suivi et les moyens de changer les pratiques de manière à obtenir de l’information crédible et à modifier les activités d'aménagement par expérience; inclure les pratiques d’évaluation des risques.
  • Diversifier l’économie forestière régionale.

Chapin III et coll. 2010
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg40/ref40&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1016%2Fj.tree.2009.10.008

Options d'adaptation
  • Protéger les zones démontrant un haut potentiel évolutif, notamment les points névralgiques de la biodiversité.
  • Renforcer le dialogue entre les groupes d’intervenants afin d’établir les mesures prioritaires à prendre pour permettre l’adaptation du secteur forestier au changement climatique.
  • Favoriser l’apprentissage et l’innovation et effectuer des recherches afin de déterminer le moment et l’endroit pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation.

Clelet et coll. 2007
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg249/ref249&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1016%2Fj.tree.2007.04.003

Options d'adaptation
  • Étudier la synchronie entre les arbres et les animaux (phénologie du développement) dans les relations parasitaires et mutualistes en portant une attention particulière aux espèces clés.
  • Effectuer des expériences de transplantation réciproque pour les espèces clés.

Coalition bois Québec 2012
http://www.coalitionbois.org/en

Options d'adaptation
  • Établir des stratégies de commercialisation visant à démontrer que les produits du bois ont peu d'effets négatifs sur le climat et sont capables de séquestrer le carbone.

Drever et coll. 2006
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg53/ref53&dbid=20&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1139%2Fx06-132

Options d'adaptation
  • Développer des patrons de coupe et de régénération de la forêt qui produisent une diversité d’âges et de compositions dans les paysages pour réduire la vulnérabilité de la forêt aux futures épidémies d’insectes et de maladies.

Gauthier et coll. 1996
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg68/ref68&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.2307%2F2261476

Options d'adaptation

Gauthier et coll. 2009b
https://cfs.nrcan.gc.ca/publications?id=31060

Options d'adaptation
  • Conserver un paysage diversifié et hétérogène, avec un mélange d’âges, de compositions et de structures de peuplement, en appliquant différentes techniques sylvicoles.
  • Inclure les perturbations dans les règles de gestion et les plans d'aménagement forestier; développer et renforcer la capacité de gérer les risques; appliquer les approches d'aménagement écosystémique.

Gray 2005
http://pubs.cif-ifc.org/doi/abs/10.5558/tfc81655-5

Options d'adaptation
  • Favoriser l’apprentissage et l’innovation et effectuer des recherches afin de déterminer le moment et l’endroit pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation.

Heller et Zavaleta 2009
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000632070800387X

Options d'adaptation
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.

Hirsch et coll. 2001
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg95/ref95&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.5558%2Ftfc77357-2

Options d'adaptation
  • Créer des paysages favorisant la prévention des risques liés aux perturbations.
  • Créer des paysages susceptibles de diminuer les risques de feux de forêt autour des communautés; établir des stratégies contre les feux de forêt en milieu périurbain.

Jactel et coll. 2009
http://link.springer.com/article/10.1051%2Fforest%2F2009054

Options d'adaptation
  • Employer des techniques sylvicoles qui favorisent la productivité de la forêt et augmentent la vigueur des peuplements afin de réduire la vulnérabilité à la sécheresse et aux attaques d’insectes.

Johnston et Williamson 2005
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg113/ref113&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.5558%2Ftfc81683-5

Options d'adaptation
  • Examiner la pertinence des normes actuelles de construction de routes et de ponts et s’assurer qu’elles atténuent adéquatement les effets possibles des changements de volume et de période des débits de pointe sur les poissons et l’eau potable.

Johnston et coll. 2009
http://cfs.nrcan.gc.ca/pubwarehouse/pdfs/30276.pdf

Options d'adaptation
  • Contrôler de manière proactive les espèces envahissantes (plantes, insectes et maladies).
  • Adapter les règles et les pratiques sylvicoles pour maintenir ou améliorer le taux de croissance des arbres. Par exemple, utiliser l’éclaircie précommerciale ou éliminer de manière sélective les individus dominés, endommagés ou de piètre qualité pour augmenter la disponibilité des ressources pour les autres arbres.
  • Abaisser l’âge d’exploitation et replanter afin d’accélérer l’établissement d’espèces mieux adaptées.
  • Planter des génotypes ou des espèces qui tolèrent la sécheresse, les insectes, les maladies ou les feux de forêt.
  • Utiliser le brûlage dirigé ou d’autres traitements réduisant le combustible pour diminuer le risque de feux de forêt et le niveau de vulnérabilité aux épidémies d’insectes.
  • Migration assistée : expansion régionale de la limite septentrionale, intérieure et altitudinale des espèces pour le reboisement pour suivre les niches climatiques.
  • Optimiser les zones boisées en régénérant rapidement les zones dégradées.
  • Protéger les espèces les plus menacées ex-situ. Par exemple, en créant des réserves artificielles ou des arboretums pour préserver les espèces rares.
  • Faciliter les changements dans l’aire de répartition des espèces en les introduisant dans de nouvelles régions.
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.
  • Concentrer l'aménagement dans les sites actuellement productifs et ceux susceptibles de le devenir davantage dans les conditions climatiques à venir. Réduire les efforts dans les sites peu productifs.
  • Faciliter l’expansion des peuplements : déplacement des peuplements dans l’aire de répartition d’une espèce pour améliorer la productivité et la santé sous de nouveaux climats.
  • Adapter les calendriers de coupe de manière à récolter les peuplements les plus vulnérables aux épidémies d’insectes.
  • Réduire les pertes causées par les maladies au moyen des coupes sanitaires qui éliminent les arbres infestés.
  • Créer la technologie nécessaire pour permettre d’utiliser du bois de moindre qualité et de composition différente; modifier la technologie de transformation du bois.
  • Raccourcir la révolution afin de réduire la période de vulnérabilité des forêts aux perturbations et de faciliter le passage à des espèces plus appropriées.
  • Intégrer les nouvelles connaissances sur le climat futur aux plans et aux politiques pour l'aménagement des forêts de demain.

Johnston et coll. 2010
http://cfs.nrcan.gc.ca/pubwarehouse/pdfs/31584.pdf

Options d'adaptation
  • Modifier les zones de transfert des semences.
  • Planter d’autres génotypes ou de nouvelles espèces en prévision du climat futur.
  • Créer des paysages favorisant la prévention des risques liés aux perturbations.
  • Aménager de manière à maintenir la complexité et la diversité des réponses aux conditions changeantes.
  • Conserver un paysage diversifié et hétérogène, avec un mélange d’âges, de compositions et de structures de peuplement, en appliquant différentes techniques sylvicoles.
  • Utiliser des systèmes sylvicoles qui préservent la diversité génétique des espèces et des paysages.
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.
  • Se préparer à une diminution des activités de coupe en hiver.
  • Inclure les aspects du changement climatique dans la planification, la construction et le remplacement des infrastructures.
  • Sur le plan opérationnel, planifier la coupe, la coupe de récupération et la protection de l’environnement en vue d’éventuelles perturbations.
  • Créer la technologie nécessaire pour permettre d’utiliser du bois de moindre qualité et de composition différente; modifier la technologie de transformation du bois.
  • Prévoir un approvisionnement variable en fibre.
  • Aménager les paysages de manière à atténuer la propagation d’insectes et de maladies.
  • Accroître la proportion des coupes de récupération au sein des niveaux de coupes d’aménagement durable.
  • Raccourcir la révolution afin de réduire la période de vulnérabilité des forêts aux perturbations et de faciliter le passage à des espèces plus appropriées.
  • Mieux faire connaître et comprendre le changement climatique dans le secteur forestier : communications, discussions et éducation.
  • Inclure les variables climatiques dans les modèles de croissance et de rendement et intégrer les effets du changement climatique dans les analyses pour l’approvisionnement ligneux à long terme et les plans d'aménagement forestier.
  • Élargir les programmes d’éducation sur la conservation pour inclure le changement climatique.
  • S’entendre sur des scénarios de changement climatique normalisés aux fins d’analyse.
  • Entamer un dialogue avec le public sur les valeurs et la gestion dans une période de changement climatique.
  • Intégrer le changement climatique dans les plans d’utilisation du territoire et envisager la possibilité de changements dans l’utilisation des terres à des endroits précis (p. ex. : une vocation forestière remplacée par une vocation agricole et vice versa)
  • Se préparer à une augmentation de l'activité des feux de forêt.
  • Restructurer ou mettre en place des institutions pour faciliter l’adaptation rentable et efficace sur le plan économique et fournissent aux gestionnaires forestiers les outils nécessaires pour atteindre les objectifs de l'aménagement forestier.
  • Modifier les objectifs d'aménagement forestier durable, y compris une diminution des attentes et les moyens que nous utilisons pour les atteindre.
  • Exercer une surveillance pour déterminer les changements qui se produisent et à quel moment.
  • Diversifier le portefeuille des ressources forestières de la société.

Joyce et coll. 2008
http://cfpub.epa.gov/ncea/cfm/recordisplay.cfm?deid=180143

Options d'adaptation
  • Gestion multisectorielle intégrée du territoire pour réduire les facteurs stressants actuels et leurs effets cumulatifs : 1) Réglementer les polluants atmosphériques, les émissions de CO et l'aménagement des forêts comme puits de carbone; 2) Gérer les impacts du tourisme, des activités récréatives et du broutage; 3) Restaurer les zones dégradées pour maintenir la diversité génétique et favoriser l’état de santé des écosystèmes; 4) Réduire la fragmentation du paysage.

Kolström et coll. 2011
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg125/ref125&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.3390%2Ff2040961

Options d'adaptation
  • Inclure les perturbations dans les règles de gestion et les plans d'aménagement forestier; développer et renforcer la capacité de gérer les risques; appliquer les approches d'aménagement écosystémique.

Konkin et Hopkins 2009
http://www.fao.org/3/a-i0670e.pdf

Options d'adaptation
  • Gestion multisectorielle intégrée du territoire pour réduire les facteurs stressants actuels et leurs effets cumulatifs : 1) Réglementer les polluants atmosphériques, les émissions de CO et l'aménagement des forêts comme puits de carbone; 2) Gérer les impacts du tourisme, des activités récréatives et du broutage; 3) Restaurer les zones dégradées pour maintenir la diversité génétique et favoriser l’état de santé des écosystèmes; 4) Réduire la fragmentation du paysage.

Krankina et coll. 1997
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg127/ref127&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1023%2FA%3A1005348614843

Options d'adaptation
  • Atténuer la perturbation du sol au moyen d’activités de coupe à faible impact.

Kuuluvainen 2002
http://cel.webofknowledge.com/InboundService.do?product=CEL&SID=2D6uJJSKUrKyOliyeoQ&UT=WOS%3A000175566700001&SrcApp=literatum&action=retrieve&Init=Yes&SrcAuth=atyponcel&Func=Frame&customersID=atyponcel&IsProductCode=Yes&mode=FullRecord

Options d'adaptation
  • Mettre en œuvre des programmes de restauration pour recouvrer la perte d’hétérogénéité de la structure et de la composition des peuplements découlant des pratiques d'aménagement antérieures.

Le Goff et coll. 2005
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg137/ref137&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.5558%2Ftfc81582-4

Options d'adaptation
  • Sur le plan opérationnel, planifier la coupe, la coupe de récupération et la protection de l’environnement en vue d’éventuelles perturbations.

Lemmen et coll. 2008
http://www.nrcan.gc.ca/environment/resources/publications/impacts-adaptation/reports/assessments/2008/10253

Options d'adaptation
  • Se préparer à une diminution des activités de coupe en hiver.

Lemprière et coll. 2008
http://cfs.nrcan.gc.ca/pubwarehouse/pdfs/29154.pdf

Options d'adaptation
  • Mieux faire connaître et comprendre le changement climatique dans le secteur forestier : communications, discussions et éducation.
  • Élargir les programmes d’éducation sur la conservation pour inclure le changement climatique.
  • S’entendre sur des scénarios de changement climatique normalisés aux fins d’analyse.

Lemprière et coll. 2013
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg141/ref141&dbid=20&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1139%2Fer-2013-0039

Options d'adaptation
  • Gestion multisectorielle intégrée du territoire pour réduire les facteurs stressants actuels et leurs effets cumulatifs : 1) Réglementer les polluants atmosphériques, les émissions de CO et l'aménagement des forêts comme puits de carbone; 2) Gérer les impacts du tourisme, des activités récréatives et du broutage; 3) Restaurer les zones dégradées pour maintenir la diversité génétique et favoriser l’état de santé des écosystèmes; 4) Réduire la fragmentation du paysage.

Lindenmayer et coll. 2008
https://cfs.nrcan.gc.ca/publications?id=28915

Options d'adaptation
  • Sur le plan opérationnel, planifier la coupe, la coupe de récupération et la protection de l’environnement en vue d’éventuelles perturbations.

Littell et coll. 2012
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg147/ref147&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1007%2Fs10584-011-0066-0

Options d'adaptation
  • Resserrer les liens entre les chercheurs scientifiques et les gestionnaires afin de faciliter l’établissement de seuils de résilience pour les espèces clés et les processus des écosystèmes, déterminer les seuils qui seront dépassés, donner la priorité aux projets dont la probabilité de réussite est élevée et déterminer les espèces et la structure forestière qui sont tolérantes à l’accroissement des perturbations.

Locatelli et coll. 2008
http://www.cifor.org/publications/pdf_files/media/CIFOR_adaptation.pdf

Options d'adaptation
  • Créer des paysages favorisant la prévention des risques liés aux perturbations.
  • Utiliser le brûlage dirigé ou d’autres traitements réduisant le combustible pour diminuer le risque de feux de forêt et le niveau de vulnérabilité aux épidémies d’insectes.
  • Adopter les principes d’évaluation des risques et de gestion adaptatives.

Locatelli et coll. 2008
http://www.cifor.org/publications/pdf_files/media/CIFOR_adaptation.pdf

Options d'adaptation

McAfee et coll. 2010 (Ch. 22)
http://www.iufro.org/science/special/wfse/forests-society-global-drivers/

Options d'adaptation
  • Utiliser l'approche triade pour le zonage du paysage; permettre l’exploitation forestière intense dans les zones les plus productives dont le climat devrait rester relativement stable selon les prévisions.
  • Adopter les principes d’évaluation des risques et de gestion adaptatives.

Millar et coll. 2007
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg161/ref161&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1890%2F06-1715.1

Options d'adaptation
  • Développer des patrons de coupe et de régénération de la forêt qui produisent une diversité d’âges et de compositions dans les paysages pour réduire la vulnérabilité de la forêt aux futures épidémies d’insectes et de maladies.
  • Utiliser le brûlage dirigé ou d’autres traitements réduisant le combustible pour diminuer le risque de feux de forêt et le niveau de vulnérabilité aux épidémies d’insectes.
  • Migration assistée : expansion régionale de la limite septentrionale, intérieure et altitudinale des espèces pour le reboisement pour suivre les niches climatiques.
  • Aménager de manière à maintenir la complexité et la diversité des réponses aux conditions changeantes.

Namroud et coll. 2008
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg251/ref251&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1111%2Fj.1365-294X.2008.03840.x

Options d'adaptation
  • Utiliser des approches en génomique pour produire des données génétiques et des outils moléculaires pour : i) déterminer les espèces d’arbres et les populations vulnérables au changement climatique; ii) soutenir les programmes de croisement et les initiatives de migration; iii) peaufiner les modèles utilisés pour prédire l’aire de répartition et la productivité des espèces soumises au changement climatique.

O'Neill et coll. 2008
https://www.for.gov.bc.ca/hfd/pubs/docs/tr/tr048.pdf

Options d'adaptation
  • Migration assistée : expansion régionale de la limite septentrionale, intérieure et altitudinale des espèces pour le reboisement pour suivre les niches climatiques.

Ogden et Innes 2007
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg171/ref171&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1505%2Fifor.9.3.713

Options d'adaptation
  • Contrôler de manière proactive les espèces envahissantes (plantes, insectes et maladies).
  • Gestion multisectorielle intégrée du territoire pour réduire les facteurs stressants actuels et leurs effets cumulatifs : 1) Réglementer les polluants atmosphériques, les émissions de CO et l'aménagement des forêts comme puits de carbone; 2) Gérer les impacts du tourisme, des activités récréatives et du broutage; 3) Restaurer les zones dégradées pour maintenir la diversité génétique et favoriser l’état de santé des écosystèmes; 4) Réduire la fragmentation du paysage.
  • Travailler avec les intervenants d'autres secteurs pour réduire au minimum les agents stressants qui échappent au contrôle du gestionnaire de la forêt.
  • Planter d’autres génotypes ou de nouvelles espèces en prévision du climat futur.
  • Employer des techniques de contrôle de la végétation pour contrer la sécheresse.
  • Améliorer la croissance de la forêt par fertilisation.
  • Planter des semis de différentes sources, particulièrement de populations situés plus au sud et à plus basse altitude; planter des espèces génétiquement modifiées et déterminer les génotypes les plus appropriés.
  • Adapter les règles et les pratiques sylvicoles pour maintenir ou améliorer le taux de croissance des arbres. Par exemple, utiliser l’éclaircie précommerciale ou éliminer de manière sélective les individus dominés, endommagés ou de piètre qualité pour augmenter la disponibilité des ressources pour les autres arbres.
  • Planter le sous-étage avec d’autres espèces ou d’autres génotypes si la régénération préexistante est inacceptable.
  • Abaisser l’âge d’exploitation et replanter afin d’accélérer l’établissement d’espèces mieux adaptées.
  • Créer des paysages favorisant la prévention des risques liés aux perturbations.
  • Développer des patrons de coupe et de régénération de la forêt qui produisent une diversité d’âges et de compositions dans les paysages pour réduire la vulnérabilité de la forêt aux futures épidémies d’insectes et de maladies.
  • Gérer activement les ravageurs forestiers.
  • Employer des techniques sylvicoles qui favorisent la productivité de la forêt et augmentent la vigueur des peuplements afin de réduire la vulnérabilité à la sécheresse et aux attaques d’insectes.
  • Planter des génotypes ou des espèces qui tolèrent la sécheresse, les insectes, les maladies ou les feux de forêt.
  • Utiliser le brûlage dirigé ou d’autres traitements réduisant le combustible pour diminuer le risque de feux de forêt et le niveau de vulnérabilité aux épidémies d’insectes.
  • Optimiser les zones boisées en régénérant rapidement les zones dégradées.
  • Permettre aux forêts de se régénérer naturellement après des perturbations, quet c’est possible.
  • Améliorer la remise en production des forêts après les perturbations.
  • Maintenir ou restaurer les régimes de feux où les cycles historiques ont été modifés par une suppression qui a rendu les peuplements plus vulnérables aux feux sévères.
  • Réduire au minimum la fragmentation de l’habitat et maintenir la connectivité.
  • Conserver un paysage diversifié et hétérogène, avec un mélange d’âges, de compositions et de structures de peuplement, en appliquant différentes techniques sylvicoles.
  • Réduire la densité des réseaux routiers permanents; mettre certaines routes hors service pour un certain temps et les remettre en état par la suite pour optimiser les zones forestières productives.
  • Pratiquer une foresterie à faible intensité et empêcher la conversion en plantations.
  • Protéger les espèces les plus menacées ex-situ. Par exemple, en créant des réserves artificielles ou des arboretums pour préserver les espèces rares.
  • Faciliter les changements dans l’aire de répartition des espèces en les introduisant dans de nouvelles régions.
  • Préserver les types de forêts représentatifs de tous les gradients environnementaux dans des réserves; protéger les zones forestières peu perturbées par les activités humaines; protéger les refuges climatiques à plusieurs échelles.
  • Déterminer et protéger les groupes fonctionnels et les espèces clés.
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.
  • Préserver la diversité génétique, des espèces et des conditions des écosystèmes.
  • Adopter des pratiques comme le maintien, la mise hors service et la réfection des routes pour atténuer le ruissellement des sédiments causé par l’augmentation des précipitations et à la fonte du pergélisol.
  • Restraindre les activités de coupe à la période hivernale pour diminuer la nécessité de construire de nouvelles routes et la perturbation du sol.
  • Atténuer la perturbation du sol au moyen d’activités de coupe à faible impact.
  • Mettre hors service et remettre en état les routes pour optimiser les puits forestiers.
  • Améliorer la croissance de la forêt et la séquestration du carbone par la fertilisation.
  • Réduire la densité du réseau routier permanent pour optimiser les puits forestiers.
  • Réduire le risque que l’écosystème forestier devienne une source de carbone.
  • Modifier les pratiques d’éclaircie (période et intensité) et la durée de la révolution pour accélérer la croissance et l'accumulation du carbone.
  • Analyser les émissions de gaz à effet de serre produites par des opérations internes.
  • Utiliser l'approche triade pour le zonage du paysage; permettre l’exploitation forestière intense dans les zones les plus productives dont le climat devrait rester relativement stable selon les prévisions.
  • Diminuer les effets des perturbations naturelles sur les stocks de carbone en gérant les feux de forêt et les ravageurs.
  • Déterminer les zones où le déboisement peut être évité.
  • Déterminer les zones où la forêt est dégradée et où elle peut être remise en état.
  • Atténuer la perturbation du sol au moyen d’activités de coupe à faible impact.
  • Pratiquer une foresterie moins intense et empêcher la conversion en plantations.
  • Réduire la dégradation de la forêt et éviter la déforestation.
  • Favoriser les activités d'aménagement forestier pouvant être incluses dans le système d’échange des crédits du carbone.
  • Créer un programme de gestion des gènes pour maintenir des bassins diversifiés de gènes.
  • Inclure les variables climatiques dans les modèles de croissance et de rendement afin d’avoir des projections plus précises sur le développement futur des forêts.
  • Examiner la pertinence des normes actuelles de construction de routes et de ponts et s’assurer qu’elles atténuent adéquatement les effets possibles des changements de volume et de période des débits de pointe sur les poissons et l’eau potable.
  • Adapter les règles et les pratiques sylvicoles pour maintenir les relations espèces-sites optimales.
  • Revoir les directives concernant l’utilisation de la génétique pour le reboisement : assouplir les règles qui régissent le déplacement des semences d’un endroit à un autre; examiner les options pour modifier les limites et les systèmes en matière de transfert de semences.
  • Concevoir et mettre en place des essais de multiples espèces et lots de semences à long terme pour tester les génotypes améliorés dans divers environnements climatiques et latitudinaux.
  • Réévaluer les débits de pointe des rivières et des cours d’eau et faire le lien avec les normes de conception des ponts et des routes.
  • Réévaluer les zones de stabilité des terrains à la lumière de la modification des conditions du sol liée au changement climatique.
  • Éviter de construire des routes sur des terrains propices aux glissements de terrain où l’accroissement des précipitations et de la fonte du pergélisol peut augmenter le risque d’effondrement.
  • Inclure les perturbations dans les règles de gestion et les plans d'aménagement forestier; développer et renforcer la capacité de gérer les risques; appliquer les approches d'aménagement écosystémique.
  • Sur le plan opérationnel, planifier la coupe, la coupe de récupération et la protection de l’environnement en vue d’éventuelles perturbations.
  • Faire des croisements pour accroître la résistance aux ravageurs et la tolérance à divers facteurs de stress climatiques et à des conditions climatiques extrêmes chez des génotypes particuliers.
  • Protéger les aires de grete valeur contre les feux de forêt au moyen de techniques efficaces de protection.
  • Adapter les calendriers de coupe de manière à récolter les peuplements les plus vulnérables aux épidémies d’insectes.
  • Réduire les pertes causées par les maladies au moyen des coupes sanitaires qui éliminent les arbres infestés.
  • Créer la technologie nécessaire pour permettre d’utiliser du bois de moindre qualité et de composition différente; modifier la technologie de transformation du bois.
  • Accroître la proportion des coupes de récupération au sein des niveaux de coupes d’aménagement durable.
  • Raccourcir la révolution afin de réduire la période de vulnérabilité des forêts aux perturbations et de faciliter le passage à des espèces plus appropriées.
  • Adopter des politiques pour prévenir les perturbations des écosystèmes par des espèces exotiques afin de maintenir leur intégrité.
  • Élaborer des plans d'aménagement forestier qui réduisent la vulnérabilité des forêts et des communautés dépendantes des forêts au changement climatique.
  • Établir des objectifs pour les forêts futures soumises au changement climatique.
  • Sélectionner la composition d'espèces d’arbres les mieux adaptées pour l’avenir.
  • Accroître la sensibilisation aux effets possibles du changement climatique et encourager la mise en place de mesures proactives (p. ex., les effets du changement climatique sur le régime des feux et les mesures proactives en ce qui concerne la gestion du combustible et la protection des communautés.
  • Renforcer le dialogue entre les groupes d’intervenants afin d’établir les mesures prioritaires à prendre pour permettre l’adaptation du secteur forestier au changement climatique.
  • Soutenir la recherche sur le changement climatique, ses effets et les adaptations à ce changement et augmenter les ressources en science fondamentale pour identifier les impacts et les mesures d’adaptation liés au changement climatique.
  • Encourager l’adaptation sociétale.
  • Augmenter la capacité de réaliser des évaluations intégrées des vulnérabilités des systèmes à diverses échelles.
  • Examiner les politiques, la planification, la gestion forestière et les institutions de la société pour évaluer notre capacité à réaliser des objectifs sociétaux dans le contexte du changement climatique.
  • Favoriser l’échange de connaissances, le transfert de technologies, le renforcement de la capacité et le partage de l’information sur le changement climatique; maintenir ou améliorer la capacité de communication et de réseautage.
  • Intégrer les nouvelles connaissances sur le climat futur aux plans et aux politiques pour l'aménagement des forêts de demain.
  • Inclure les variables climatiques dans les modèles de croissance et de rendement et intégrer les effets du changement climatique dans les analyses pour l’approvisionnement ligneux à long terme et les plans d'aménagement forestier.
  • Favoriser l’apprentissage et l’innovation et effectuer des recherches afin de déterminer le moment et l’endroit pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation.
  • Prévoir la variabilité et le changement et en évaluer la vulnérabilité à l’échelle régionale.
  • Éliminer les barrières et établir des mesures incitatives pour favoriser l’adaptation au changement climatique; encourager la planification de l’adaptation à l’échelle locale et communautaire, appuyée par les connaissances et avec l’exercice d’un plus gret contrôle au niveau local.
  • Établir des mesures incitatives et éliminer les barrières pour améliorer les puits de carbone et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Faire participer le public à une évaluation des options d’adaptation pour l'aménagement forestier.
  • Fournir des tenures de longue durée pour encourager la prise en compte des aspects à long terme des décisions à court terme.
  • Établir des politiques, des plans et des pratiques flexibles pour l'aménagement forestier qui peuvent faire face au changement climatique.
  • Pratique d'aménagement adaptatif : combiner rigoureusement l'aménagement, la recherche, la suivi et les moyens de changer les pratiques de manière à obtenir de l’information crédible et à modifier les activités d'aménagement par expérience; inclure les pratiques d’évaluation des risques.
  • Mesurer, suivre et faire rapport sur les indicateurs de changement climatique et l'aménagement forestier durable pour déterminer l’état de la forêt et le moment où les seuils critiques sont atteints.
  • Établir des plans et des politiques de gestion forestière souples qui permettent de faire face au changement climatique.
  • Évaluer l’efficacité des réseaux de surveillance environnementale et biologique qui existent pour suivre les effets du changement climatique sur les écosystèmes forestiers et définir les options pour corriger les lacunes de ces réseaux.
  • Adopter une approche holistique tel que l'aménagement écosystémique qui accorde une importance aux biens et services forestiers ligneux et non ligneux.
  • Diversifier l’économie forestière régionale.

Ogden et Innes 2008
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg172/ref172&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1007%2Fs11027-008-9144-7

Options d'adaptation
  • Contrôler de manière proactive les espèces envahissantes (plantes, insectes et maladies).
  • Gestion multisectorielle intégrée du territoire pour réduire les facteurs stressants actuels et leurs effets cumulatifs : 1) Réglementer les polluants atmosphériques, les émissions de CO et l'aménagement des forêts comme puits de carbone; 2) Gérer les impacts du tourisme, des activités récréatives et du broutage; 3) Restaurer les zones dégradées pour maintenir la diversité génétique et favoriser l’état de santé des écosystèmes; 4) Réduire la fragmentation du paysage.
  • Employer des techniques de contrôle de la végétation pour contrer la sécheresse.
  • Améliorer la croissance de la forêt par fertilisation.
  • Planter des semis de différentes sources, particulièrement de populations situés plus au sud et à plus basse altitude; planter des espèces génétiquement modifiées et déterminer les génotypes les plus appropriés.
  • Adapter les règles et les pratiques sylvicoles pour maintenir ou améliorer le taux de croissance des arbres. Par exemple, utiliser l’éclaircie précommerciale ou éliminer de manière sélective les individus dominés, endommagés ou de piètre qualité pour augmenter la disponibilité des ressources pour les autres arbres.
  • Planter le sous-étage avec d’autres espèces ou d’autres génotypes si la régénération préexistante est inacceptable.
  • Abaisser l’âge d’exploitation et replanter afin d’accélérer l’établissement d’espèces mieux adaptées.
  • Créer des paysages favorisant la prévention des risques liés aux perturbations.
  • Gérer activement les ravageurs forestiers.
  • Employer des techniques sylvicoles qui favorisent la productivité de la forêt et augmentent la vigueur des peuplements afin de réduire la vulnérabilité à la sécheresse et aux attaques d’insectes.
  • Planter des génotypes ou des espèces qui tolèrent la sécheresse, les insectes, les maladies ou les feux de forêt.
  • Utiliser le brûlage dirigé ou d’autres traitements réduisant le combustible pour diminuer le risque de feux de forêt et le niveau de vulnérabilité aux épidémies d’insectes.
  • Permettre aux forêts de se régénérer naturellement après des perturbations, quet c’est possible.
  • Améliorer la remise en production des forêts après les perturbations.
  • Maintenir ou restaurer les régimes de feux où les cycles historiques ont été modifés par une suppression qui a rendu les peuplements plus vulnérables aux feux sévères.
  • Réduire au minimum la fragmentation de l’habitat et maintenir la connectivité.
  • Conserver un paysage diversifié et hétérogène, avec un mélange d’âges, de compositions et de structures de peuplement, en appliquant différentes techniques sylvicoles.
  • Réduire la densité des réseaux routiers permanents; mettre certaines routes hors service pour un certain temps et les remettre en état par la suite pour optimiser les zones forestières productives.
  • Pratiquer une foresterie à faible intensité et empêcher la conversion en plantations.
  • Protéger les espèces les plus menacées ex-situ. Par exemple, en créant des réserves artificielles ou des arboretums pour préserver les espèces rares.
  • Faciliter les changements dans l’aire de répartition des espèces en les introduisant dans de nouvelles régions.
  • Préserver les types de forêts représentatifs de tous les gradients environnementaux dans des réserves; protéger les zones forestières peu perturbées par les activités humaines; protéger les refuges climatiques à plusieurs échelles.
  • Déterminer et protéger les groupes fonctionnels et les espèces clés.
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.
  • Adopter des pratiques comme le maintien, la mise hors service et la réfection des routes pour atténuer le ruissellement des sédiments causé par l’augmentation des précipitations et à la fonte du pergélisol.
  • Restraindre les activités de coupe à la période hivernale pour diminuer la nécessité de construire de nouvelles routes et la perturbation du sol.
  • Atténuer la perturbation du sol au moyen d’activités de coupe à faible impact.
  • Mettre hors service et remettre en état les routes pour optimiser les puits forestiers.
  • Améliorer la croissance de la forêt et la séquestration du carbone par la fertilisation.
  • Réduire la densité du réseau routier permanent pour optimiser les puits forestiers.
  • Réduire le risque que l’écosystème forestier devienne une source de carbone.
  • Modifier les pratiques d’éclaircie (période et intensité) et la durée de la révolution pour accélérer la croissance et l'accumulation du carbone.
  • Analyser les émissions de gaz à effet de serre produites par des opérations internes.
  • Utiliser l'approche triade pour le zonage du paysage; permettre l’exploitation forestière intense dans les zones les plus productives dont le climat devrait rester relativement stable selon les prévisions.
  • Diminuer les effets des perturbations naturelles sur les stocks de carbone en gérant les feux de forêt et les ravageurs.
  • Déterminer les zones où le déboisement peut être évité.
  • Déterminer les zones où la forêt est dégradée et où elle peut être remise en état.
  • Atténuer la perturbation du sol au moyen d’activités de coupe à faible impact.
  • Pratiquer une foresterie moins intense et empêcher la conversion en plantations.
  • Réduire la dégradation de la forêt et éviter la déforestation.
  • Favoriser les activités d'aménagement forestier pouvant être incluses dans le système d’échange des crédits du carbone.
  • Créer un programme de gestion des gènes pour maintenir des bassins diversifiés de gènes.
  • Inclure les variables climatiques dans les modèles de croissance et de rendement afin d’avoir des projections plus précises sur le développement futur des forêts.
  • Examiner la pertinence des normes actuelles de construction de routes et de ponts et s’assurer qu’elles atténuent adéquatement les effets possibles des changements de volume et de période des débits de pointe sur les poissons et l’eau potable.
  • Adapter les règles et les pratiques sylvicoles pour maintenir les relations espèces-sites optimales.
  • Revoir les directives concernant l’utilisation de la génétique pour le reboisement : assouplir les règles qui régissent le déplacement des semences d’un endroit à un autre; examiner les options pour modifier les limites et les systèmes en matière de transfert de semences.
  • Concevoir et mettre en place des essais de multiples espèces et lots de semences à long terme pour tester les génotypes améliorés dans divers environnements climatiques et latitudinaux.
  • Réévaluer les débits de pointe des rivières et des cours d’eau et faire le lien avec les normes de conception des ponts et des routes.
  • Éviter de construire des routes sur des terrains propices aux glissements de terrain où l’accroissement des précipitations et de la fonte du pergélisol peut augmenter le risque d’effondrement.
  • Inclure les perturbations dans les règles de gestion et les plans d'aménagement forestier; développer et renforcer la capacité de gérer les risques; appliquer les approches d'aménagement écosystémique.
  • Sur le plan opérationnel, planifier la coupe, la coupe de récupération et la protection de l’environnement en vue d’éventuelles perturbations.
  • Faire des croisements pour accroître la résistance aux ravageurs et la tolérance à divers facteurs de stress climatiques et à des conditions climatiques extrêmes chez des génotypes particuliers.
  • Protéger les aires de grete valeur contre les feux de forêt au moyen de techniques efficaces de protection.
  • Adapter les calendriers de coupe de manière à récolter les peuplements les plus vulnérables aux épidémies d’insectes.
  • Réduire les pertes causées par les maladies au moyen des coupes sanitaires qui éliminent les arbres infestés.
  • Créer la technologie nécessaire pour permettre d’utiliser du bois de moindre qualité et de composition différente; modifier la technologie de transformation du bois.
  • Accroître la proportion des coupes de récupération au sein des niveaux de coupes d’aménagement durable.
  • Raccourcir la révolution afin de réduire la période de vulnérabilité des forêts aux perturbations et de faciliter le passage à des espèces plus appropriées.
  • Élaborer des plans d'aménagement forestier qui réduisent la vulnérabilité des forêts et des communautés dépendantes des forêts au changement climatique.
  • Établir des objectifs pour les forêts futures soumises au changement climatique.
  • Sélectionner la composition d'espèces d’arbres les mieux adaptées pour l’avenir.
  • Accroître la sensibilisation aux effets possibles du changement climatique et encourager la mise en place de mesures proactives (p. ex., les effets du changement climatique sur le régime des feux et les mesures proactives en ce qui concerne la gestion du combustible et la protection des communautés.
  • Renforcer le dialogue entre les groupes d’intervenants afin d’établir les mesures prioritaires à prendre pour permettre l’adaptation du secteur forestier au changement climatique.
  • Soutenir la recherche sur le changement climatique, ses effets et les adaptations à ce changement et augmenter les ressources en science fondamentale pour identifier les impacts et les mesures d’adaptation liés au changement climatique.
  • Encourager l’adaptation sociétale.
  • Augmenter la capacité de réaliser des évaluations intégrées des vulnérabilités des systèmes à diverses échelles.
  • Examiner les politiques, la planification, la gestion forestière et les institutions de la société pour évaluer notre capacité à réaliser des objectifs sociétaux dans le contexte du changement climatique.
  • Favoriser l’échange de connaissances, le transfert de technologies, le renforcement de la capacité et le partage de l’information sur le changement climatique; maintenir ou améliorer la capacité de communication et de réseautage.
  • Intégrer les nouvelles connaissances sur le climat futur aux plans et aux politiques pour l'aménagement des forêts de demain.
  • Inclure les variables climatiques dans les modèles de croissance et de rendement et intégrer les effets du changement climatique dans les analyses pour l’approvisionnement ligneux à long terme et les plans d'aménagement forestier.
  • Favoriser l’apprentissage et l’innovation et effectuer des recherches afin de déterminer le moment et l’endroit pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation.
  • Prévoir la variabilité et le changement et en évaluer la vulnérabilité à l’échelle régionale.
  • Éliminer les barrières et établir des mesures incitatives pour favoriser l’adaptation au changement climatique; encourager la planification de l’adaptation à l’échelle locale et communautaire, appuyée par les connaissances et avec l’exercice d’un plus gret contrôle au niveau local.
  • Établir des mesures incitatives et éliminer les barrières pour améliorer les puits de carbone et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Faire participer le public à une évaluation des options d’adaptation pour l'aménagement forestier.
  • Fournir des tenures de longue durée pour encourager la prise en compte des aspects à long terme des décisions à court terme.
  • Établir des politiques, des plans et des pratiques flexibles pour l'aménagement forestier qui peuvent faire face au changement climatique.
  • Pratique d'aménagement adaptatif : combiner rigoureusement l'aménagement, la recherche, la suivi et les moyens de changer les pratiques de manière à obtenir de l’information crédible et à modifier les activités d'aménagement par expérience; inclure les pratiques d’évaluation des risques.
  • Mesurer, suivre et faire rapport sur les indicateurs de changement climatique et l'aménagement forestier durable pour déterminer l’état de la forêt et le moment où les seuils critiques sont atteints.
  • Établir des plans et des politiques de gestion forestière souples qui permettent de faire face au changement climatique.
  • Évaluer l’efficacité des réseaux de surveillance environnementale et biologique qui existent pour suivre les effets du changement climatique sur les écosystèmes forestiers et définir les options pour corriger les lacunes de ces réseaux.
  • Diversifier l’économie forestière régionale.

Pedlar et coll. 2011
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg180/ref180&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.5558%2Ftfc2011-093

Options d'adaptation
  • Migration assistée : expansion régionale de la limite septentrionale, intérieure et altitudinale des espèces pour le reboisement pour suivre les niches climatiques.

Pelgas et coll. 2011
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg181/ref181&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1186%2F1471-2164-12-145

Options d'adaptation
  • Utiliser des approches en génomique pour produire des données génétiques et des outils moléculaires pour : i) déterminer les espèces d’arbres et les populations vulnérables au changement climatique; ii) soutenir les programmes de croisement et les initiatives de migration; iii) peaufiner les modèles utilisés pour prédire l’aire de répartition et la productivité des espèces soumises au changement climatique.

Prunier et coll. 2011
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg190/ref190&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1111%2Fj.1365-294X.2011.05045.x

Options d'adaptation
  • Utiliser des approches en génomique pour produire des données génétiques et des outils moléculaires pour : i) déterminer les espèces d’arbres et les populations vulnérables au changement climatique; ii) soutenir les programmes de croisement et les initiatives de migration; iii) peaufiner les modèles utilisés pour prédire l’aire de répartition et la productivité des espèces soumises au changement climatique.

Raulier et coll. 2013
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg192/ref192&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1016%2Fj.ecolind.2012.07.023

Options d'adaptation
  • Tenir compte des pertes causées par les perturbations à toutes les étapes de la planification.

Rose et Burton 2009
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg197/ref197&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1016%2Fj.foreco.2009.07.053

Options d'adaptation
  • Concentrer les investissements sylvicoles dans les zones où l’on prévoit des climats relativement stables.
  • Préserver les types de forêts représentatifs de tous les gradients environnementaux dans des réserves; protéger les zones forestières peu perturbées par les activités humaines; protéger les refuges climatiques à plusieurs échelles.
  • Déterminer et protéger les groupes fonctionnels et les espèces clés.
  • Utiliser l'approche triade pour le zonage du paysage; permettre l’exploitation forestière intense dans les zones les plus productives dont le climat devrait rester relativement stable selon les prévisions.

Sarr et Puettmann 2008
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg199/ref199&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.2980%2F1195-6860%282008%2915%5B17%3AFMRADE%5D2.0.CO%3B2

Options d'adaptation
  • Aménager de manière à maintenir la complexité et la diversité des réponses aux conditions changeantes.

Savage et coll. 2010
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg200/ref200&dbid=20&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1139%2FX10-065

Options d'adaptation
  • Tenir compte des pertes causées par les perturbations à toutes les étapes de la planification.

Seavy et coll. 2009
http://er.uwpress.org/content/27/3/330

Options d'adaptation
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.

Seppälä 2009
http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/02827580903378626

Options d'adaptation
  • Établir des politiques, des plans et des pratiques flexibles pour l'aménagement forestier qui peuvent faire face au changement climatique.

Seppälä et coll. 2009a
http://www.iufro.org/science/gfep/adaptaion-panel/the-report/

Options d'adaptation
  • Préserver la diversité génétique, des espèces et des conditions des écosystèmes.

Seppälä et coll. 2009b
http://formin.finland.fi/public/download.aspx?ID=41762&GUID=%7B498ECBA4-4B0C-4372-BF3A-AB9174AE9F96%7D

Options d'adaptation
  • Préserver la diversité génétique, des espèces et des conditions des écosystèmes.

Singer et Parmesan 2010
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20819810?dopt=Abstract

Options d'adaptation
  • Étudier la synchronie entre les arbres et les animaux (phénologie du développement) dans les relations parasitaires et mutualistes en portant une attention particulière aux espèces clés.

Stanturf et Madsen 2002
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg214/ref214&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1080%2F11263500212331351049

Options d'adaptation
  • Mettre en œuvre des programmes de restauration pour recouvrer la perte d’hétérogénéité de la structure et de la composition des peuplements découlant des pratiques d'aménagement antérieures.

Ste-Marie 2011
http://pubs.cif-ifc.org/doi/abs/10.5558/tfc2011-082

Options d'adaptation
  • Concevoir et mettre en place des essais de multiples espèces et lots de semences à long terme pour tester les génotypes améliorés dans divers environnements climatiques et latitudinaux.

Tubby et Webber 2010
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg225/ref225&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1093%2Fforestry%2Fcpq027

Options d'adaptation
  • Contrôler de manière proactive l’origine des arbres plantés en milieu urbain en sélectionnant les espèces d’arbres les mieux adaptés aux conditions locales et pouvant offrir les biens et services écosystémiques voulus. Les arbres mal adaptés ou soumis à un stress sont plus susceptibles d’être attaqués par des ravageurs. Ils peuvent être une porte d’entrée pour les ravageurs exotiques qui perturbent les forêts naturelles.

Vetergast et coll. 2008
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg228/ref228&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1016%2Fj.biocon.2008.04.009

Options d'adaptation
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.
  • Protéger les zones démontrant un haut potentiel évolutif, notamment les points névralgiques de la biodiversité.

West et coll. 2009
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg232/ref232&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1007%2Fs00267-009-9345-1

Options d'adaptation
  • Réduire au minimum la fragmentation de l’habitat et maintenir la connectivité.
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.

Whitham et coll. 2003
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg235/ref235&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1890%2F0012-9658%282003%29084%5B0559%3ACAEGAC%5D2.0.CO%3B2

Options d'adaptation
  • Préserver la diversité génétique, des espèces et des conditions des écosystèmes.

Whitham et coll. 2006
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16778835?dopt=Abstract

Options d'adaptation
  • Préserver la diversité génétique, des espèces et des conditions des écosystèmes.

Williamson et coll. 2009
http://cfs.nrcan.gc.ca/pubwarehouse/pdfs/29616.pdf

Options d'adaptation
  • Modifier les zones de transfert des semences.
  • Planter d’autres génotypes ou de nouvelles espèces en prévision du climat futur.
  • Créer des paysages favorisant la prévention des risques liés aux perturbations.
  • Conserver un paysage diversifié et hétérogène, avec un mélange d’âges, de compositions et de structures de peuplement, en appliquant différentes techniques sylvicoles.
  • Utiliser des systèmes sylvicoles qui préservent la diversité génétique des espèces et des paysages.
  • Créer des corridors de migration pour les espèces et la protection des habitats; prévoir des zones tampons pour ajuster les limites des réserves; considérer les habitats riverains et les zones transitionnelles écologiques.
  • Se préparer à une diminution des activités de coupe en hiver.
  • Inclure les aspects du changement climatique dans la planification, la construction et le remplacement des infrastructures.
  • Sur le plan opérationnel, planifier la coupe, la coupe de récupération et la protection de l’environnement en vue d’éventuelles perturbations.
  • Créer la technologie nécessaire pour permettre d’utiliser du bois de moindre qualité et de composition différente; modifier la technologie de transformation du bois.
  • Prévoir un approvisionnement variable en fibre.
  • Aménager les paysages de manière à atténuer la propagation d’insectes et de maladies.
  • Accroître la proportion des coupes de récupération au sein des niveaux de coupes d’aménagement durable.
  • Raccourcir la révolution afin de réduire la période de vulnérabilité des forêts aux perturbations et de faciliter le passage à des espèces plus appropriées.
  • Mieux faire connaître et comprendre le changement climatique dans le secteur forestier : communications, discussions et éducation.
  • Inclure les variables climatiques dans les modèles de croissance et de rendement et intégrer les effets du changement climatique dans les analyses pour l’approvisionnement ligneux à long terme et les plans d'aménagement forestier.
  • Élargir les programmes d’éducation sur la conservation pour inclure le changement climatique.
  • S’entendre sur des scénarios de changement climatique normalisés aux fins d’analyse.
  • Entamer un dialogue avec le public sur les valeurs et la gestion dans une période de changement climatique.
  • Intégrer le changement climatique dans les plans d’utilisation du territoire et envisager la possibilité de changements dans l’utilisation des terres à des endroits précis (p. ex. : une vocation forestière remplacée par une vocation agricole et vice versa)
  • Se préparer à une augmentation de l'activité des feux de forêt.
  • Restructurer ou mettre en place des institutions pour faciliter l’adaptation rentable et efficace sur le plan économique et fournissent aux gestionnaires forestiers les outils nécessaires pour atteindre les objectifs de l'aménagement forestier.
  • Modifier les objectifs d'aménagement forestier durable, y compris une diminution des attentes et les moyens que nous utilisons pour les atteindre.
  • Exercer une surveillance pour déterminer les changements qui se produisent et à quel moment.
  • Diversifier le portefeuille des ressources forestières de la société.

Wotton et coll. 2010
http://www.nrcresearchpress.com/servlet/linkout?suffix=refg247/ref247&dbid=16&doi=10.1139%2Fer-2013-0064&key=10.1071%2FWF09002

Options d'adaptation
  • Réévaluer les risques reliés aux feux de forêt au niveau régional et prévoir des périodes de diminution des activités de coupe.