Annuaire des employés du Service canadien des forêts

Véronique Martel

Chercheure, entomologie
Centre de foresterie des Laurentides
1055, rue Du P.E.P.S., C.P. 10380
Québec, Québec, G1V 4C7

Tél. : (418) 640-2625

Profil

Je m’intéresse principalement à l’écologie des insectes parasitoïdes, en utilisant différentes approches comme l’écologie comportementale ou Je m’intéresse à l’écologie des insectes ravageurs (indigènes et exotiques) et de leurs parasitoïdes, en utilisant différentes approches comme l’écologie comportementale ou l’écophysiologie. Les parasitoïdes sont un facteur important des populations d’insectes dans tous les milieux. Malgré leur petite taille, ils utilisent des mécanismes complexes afin de localiser leurs hôtes, d’évaluer leur qualité et d’investir ensuite leur progéniture dans ces hôtes, causant ainsi leur mort.

Je travaille sur différents insectes forestiers indigènes, comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette, Choristoneura fumiferana, dont les épidémies ont des conséquences écologiques et économiques considérables au Canada. L’objectif est de mieux comprendre les différents aspects de la biologie de ses ennemis naturels afin de comprendre leur dynamique dans les populations de tordeuses, en basse densité comme en épidémie. Je travaille également sur des méthodes de lutte contre la tordeuse, comme la récente stratégie d’intervention hâtive, ou la lutte biologique à l’aide de parasitoïdes des œufs.

Je m’intéresse aussi à des insectes exotiques, comme la tenthrède en zigzag de l’orme, Aproceros leucopoda, découverte en Amérique du Nord en 2020, ainsi que l’agrile du frêne, Agrilus planipennis, causant une mortalité importante des frênes en Amérique du Nord.

Finalement, je travaille sur l’agrile du bouleau, Agrilus anxius. Bien qu’étant du même genre que l’agrile du frêne, l’agrile du bouleau, étant indigène en Amérique du Nord, s’attaque principalement aux bouleaux déjà stressés et n’est pas un problème majeur. Cependant, son introduction en Europe pourrait être problématique, et il est donc important de pouvoir le détecter et développer des méthodes phytosanitaires pour s’assurer que le bois exporté vers l’Europe en est exempt.

Études

Publications

Projets de recherche du Service canadien des forêts